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Merkel: "Large consensus" avec Macron sur l'UE

La chancelière allemande Angela Merkel (g) et le président français Emmanuel Macron, le 28 septembre 2017 à Tallinn

La chancelière allemande Angela Merkel (g) et le président français Emmanuel Macron, le 28 septembre 2017 à Tallinn - JANEK SKARZYNSKI, AFP

La bonne entente s'est encore une fois affichée jeudi à Tallinn, en Estonie.

Il existe "un large consensus entre l'Allemagne et la France" sur l'avenir de l'Europe, a estimé jeudi la chancelière allemande Angela Merkel, peu avant une rencontre bilatérale à Tallinn avec le président français Emmanuel Macron.

"Il y a un large consensus entre l’Allemagne et la France. Toutefois nous devons naturellement parler encore des détails. Mais je suis fermement convaincue que l'Europe ne peut pas en rester là", a-t-elle argué, réagissant pour la première fois au discours sur l'Europe prononcé mardi par Emmanuel Macron, également au programme dans la soirée d'un dîner entre les dirigeants de l'UE.

"Je vois de toute façon dans le discours du président une bonne base afin de continuer à travailler de façon intensive entre l'Allemagne et la France", a insisté la chancelière.

Emmanuel Macron a prononcé mardi à La Sorbonne un discours de plus d'une heure et demie sous forme de plaidoyer en faveur d'une Europe "à plusieurs vitesses", autour d'un couple franco-allemand consolidé. Ses propositions doivent être évoquées lors d'un dîner réunissant les dirigeants de l'UE dans la soirée.

Emmanuel Macron a aussi proposé à Berlin "un partenariat nouveau", l'invitant à signer un nouveau Traité de l'Elysée le 22 janvier 2018, pour le 55e anniversaire de cet accord conclu en 1963 par Charles De Gaulle et Konrad Adenauer et qui scellait la réconciliation entre la France et la République fédérale d'Allemagne.

"Nous pouvons donner une impulsion franco-allemande décisive et concrète", a plaidé Emmanuel Macron, proposant par exemple d'"intégrer totalement" d'ici à 2024 les marchés français et allemand "en appliquant les mêmes règles à nos entreprises".

D. N. avec AFP