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Londres, Stockholm ou Nice: quand la voiture devient une arme terroriste

Le van utilisé par les terroristes dans l'attaque de Londres, samedi.

Le van utilisé par les terroristes dans l'attaque de Londres, samedi. - KAINE PIERI - AFP

Les attentats à la voiture-bélier se sont multipliés en Europe ces dernières années.

La course folle d'une voiture ou d'un camion comme arme de terreur: l'attaque commise à Londres samedi renvoie à un mode opératoire déjà utilisé lors d'attentats imputés ou revendiqués par le groupe Etat islamique à Stockholm, Berlin ou Nice. Revue des précédentes attaques menées récemment en Occident avec un véhicule comme arme.

Stockholm, 7 avril 2017

Un homme au volant d'un camion volé fonce sur la foule à Drottninggatan, la rue piétonne la plus fréquentée de Stockholm, avant de finir sa course dans la façade d'un grand magasin, faisant cinq morts (trois Suédoises, un Britannique et une Belge) et une quinzaine de blessés. Un ressortissant ouzbèke de 39 ans, Rakhmat Akilov, arrêté quelques heures après, revendique avoir commis "un acte terroriste". Selon la police ouzbèke, il avait tenté de rejoindre l'organisation État islamique en Syrie via la Turquie en 2015.

Londres, 22 mars 2017

Un Britannique converti à l'islam, Khalid Masood, fonce avec sa voiture dans la foule sur le pont de Westminster, faisant au total cinq morts et une cinquantaine de blessés. Il poignarde ensuite à mort un policier avant d'être abattu dans la cour du Parlement. L'attaque est revendiquée par l'EI.

  • Berlin, 19 décembre 2016

Un Tunisien, Anis Amri, fonce à bord d'un camion sur un marché de Noël faisant 12 morts et 48 blessés. L'attaque est revendiquée par l'EI.

Nice, 14 juillet 2016

Un camion, conduit par un Tunisien, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, se lance sur la foule le soir de la fête nationale, tuant 86 personnes et faisant plus de 400 blessés. L'attentat dans cette ville de la Côte d'Azur est revendiqué par l'organisation Etat islamique (EI).

Dijon, 21 décembre 2014

Un automobiliste fonce délibérément sur des passants dans cette ville de l'est de la France, blessant 13 personnes, en criant "Allah Akbar!". Le procureur ne qualifie pas l'acte de terroriste, l'auteur étant atteint de problèmes psychiatriques lourds.

Londres, 22 mai mai 2013

Deux Londoniens d'origine nigériane renversent en voiture le jeune soldat Lee Rigby avant de le larder de coups de couteau. Sur une vidéo filmée juste après l'agression, l'un des meurtriers déclarait avoir voulu venger les "musulmans tués par des soldats britanniques".

G. de V. avec AFP