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Les plus célèbres « Berlusconneries »

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Dernière sortie en date de Silvio Berlusconi sur le viol et les femmes italiennes. Entre humour lourd et dérapage politico–culturel, le chef du gouvernement italien est un habitué du genre.

Silvio Berlusconi, le chef du gouvernement italien collectionne les écarts de langage. Le « Cavaliere », comme le surnomment les italiens, tire souvent tous azimuts, histoire de ne pas faire de jaloux. Les femmes, les noirs, les musulmans, la gauche, les Chinois et les Allemands ont déjà fait les frais de ses formules limites et de son humour mal placé. Florilège des pires sorties publiques de Berlusconi :

Janvier 2009 : le viol et les belles italiennes
Le chef du gouvernement italien, a estimé qu'empêcher les viols en Italie était une mission impossible, « même dans un Etat policier ». Et de poursuivre : «Il faudrait tellement de soldats. Il y a tellement de belles filles italiennes que cela ne sera jamais possible ! ».

Novembre 2008 : son avis sur Obama
Interrogé par la presse, jeudi 6 novembre à Moscou, sur la manière dont Barack Obama s'entendrait avec son homologue russe, Dimitri Medvedev, M. Berlusconi a évoqué - avec un grand sourire - le nouveau président américain « jeune, beau et bronzé ».

Mars 2008 : la précarité et les femmes
Lors d'une émission télévisée, le chef de la droite est interrogé par une étudiante de 24 ans qui lui a demandé ses solutions pour qu'elle sorte de la précarité. Sa réponse : « En tant que père de famille, le conseil que je vous donne est de trouver quelqu'un comme le fils de Berlusconi ou qui n'ait pas de problèmes d'argent. Avec votre sourire, vous pouvez vous le permettre. Le mieux serait de vous trouver un millionnaire ».

Avril 2006 : les couillons de gauche
Au lendemain du second débat télévisé face au leader de la gauche Romano Prodi, débat pendant lequel les insultes ont fusé, Berlusconi s'adresse à ses adversaires politiques en ces termes « J'ai trop d'estime pour l'intelligence des italiens pour penser qu'ils sont suffisamment couillons pour voter contre leurs propres intérêts (ndlr : sous-entendu à gauche). »

Mars 2006 : relations diplomatiques avec la Chine
Pendant la campagne des élections législatives, pour dénoncer la présence de communistes dans la coalition de gauche, le chef de la droite italienne sort l'artillerie lourde :  « On m'accuse d'avoir dit que les communistes mangeaient les enfants », a-t-il lancé dans une réunion électorale, « Mais lisez "Le livre noir du communisme" et vous découvrirez que dans la Chine de Mao, ils ne mangeaient pas les enfants, mais les faisaient bouillir pour fertiliser les champs. »

Juillet 2003 : L'axe italo-germanique revisité
Le chef du gouvernement italien, désigné président de l'Union européenne pour 6 mois, a provoqué l'indignation en apostrophant un député social-démocrate qui venait de le critiquer. En Italie, a-t-il répondu à Martin Schulz « un producteur est en train de faire un film sur les camps de concentration nazis », avant d'ajouter à l'adresse du député : « Je vous proposerai comme Kapo. »

Septembre 2001 : charge anti-musulmans
Peu après les attentats du 11 septembre, Berlusconi n'apaise guère les esprits en déclarant : « Nous devons être conscients de la supériorité de notre civilisation, un système qui a garanti le bien-être, le respect des droits de l'Homme et - au contraire des pays musulmans - le respect des droits religieux et politiques ». Est-ce alors pour donner plus de portée à ses propos, au mariage du fils du Premier ministre turc, qu'il fait un baisemain à la future épouse musulmane... couverte du voile traditionnel ?

La rédaction