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Les inondations en inde bloquent quelque 300 touristes étrangers

Un militaire indien aide une touriste espagnole à sa descente d'hélicoptère après avoir été secourue dans les environs de Leh, dans la région himalayenne du Ladakh. Trois jours après de brusques inondations qui ont fait au moins 150 morts en Inde et ravag

Un militaire indien aide une touriste espagnole à sa descente d'hélicoptère après avoir été secourue dans les environs de Leh, dans la région himalayenne du Ladakh. Trois jours après de brusques inondations qui ont fait au moins 150 morts en Inde et ravag - -

JAMMU, Inde (Reuters) - Trois jours après de brusques inondations qui ont fait au moins 150 morts en Inde et ravagé la ville de Leh, plus de 300...

JAMMU, Inde (Reuters) - Trois jours après de brusques inondations qui ont fait au moins 150 morts en Inde et ravagé la ville de Leh, plus de 300 touristes restent bloqués dans la région himalayenne du Ladakh, a-t-on appris de source autorisée.

La montée des eaux liée aux fortes précipitations a détruit des maisons, coupé les communications et déposé jusqu'à quatre mètres de boue sur les autoroutes, selon les autorités locales et des témoins.

On compte au moins 300 disparus et 25.000 personnes affectées par la catastrophe, indique l'armée dont 7.000 soldats ont été mobilisés pour reconstruire les routes et les ponts.

"Nous avons repéré un groupe de 150 touristes étrangers coincés dans la vallée de Zanskar, près de Leh, et nous nous efforçons de les évacuer par hélicoptère", a déclaré lundi à Reuters le lieutenant Priya Joshi, de l'armée de l'air indienne.

On compte également 90 autres touristes bloqués dans un monastère de Lama Yuru, à 110 kilomètres à l'ouest de Leh. Encore 73 autres attendent d'être évacués à Din Karu, selon l'armée.

Chaque année, plusieurs milliers de touristes se rendent dans la région du Ladakh pour en visiter les anciens monastères bouddhistes et pour y pratiquer du rafting.

La région est frontalière du Pakistan, où plus de 1.600 personnes ont péri dans de récentes inondations et où on compte au moins deux millions de réfugiés.

"Il faudra longtemps et beaucoup d'efforts pour rétablir le réseau de communications", a déclaré le général indien Sanjay Chawla, qui se trouve à Leh.

Cette ville située à 3.500 mètres d'altitude dans l'Etat du Jammu et Cachemire en est la principale ville bouddhiste. De nombreux blessés ont afflué à l'hôpital de Leh, lui-même fortement endommagé par les eaux.

Ashok Pahalwan et Bappa Majumdar. Gregory Schwartz pour le service français