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Les hommes volants au secours de la créativité des Chinois

A Jiangmen, dans le sud de la Chine, le concours d'hommes volants draine de plus en plus de Chinois, les incitant à faire preuve d'imagination pour concevoir des machines farfelues susceptibles de voler le plus longtemps possible au-dessus d'un lac. /Phot

A Jiangmen, dans le sud de la Chine, le concours d'hommes volants draine de plus en plus de Chinois, les incitant à faire preuve d'imagination pour concevoir des machines farfelues susceptibles de voler le plus longtemps possible au-dessus d'un lac. /Phot - -

JIANGMEN, Chine (Reuters) - A Jiangmen, dans le sud de la Chine, le concours d'hommes volants draine de plus en plus de Chinois, les incitant à...

JIANGMEN, Chine (Reuters) - A Jiangmen, dans le sud de la Chine, le concours d'hommes volants draine de plus en plus de Chinois, les incitant à faire preuve d'imagination pour concevoir des machines farfelues susceptibles de voler le plus longtemps possible au-dessus d'un lac.

"Tout le monde rêve de voler", soutient Liang Chunming, étudiant en informatique de 20 ans, qui a dû être repêché par les sauveteurs après que sa machine volante s'est fracassée dans les flots.

Le succès de la sixième édition de cette compétition, avec quarante participants venus d'un vingtaine d'universités, a illustré l'attirance des jeunes chinois pour l'inventivité.

"Cette manifestation permet aux étudiants de réfléchir et de laisser libre cours à leur sens de l'innovation. L'éducation chinoise privilégie le 'par coeur' et ne permet pas de développer l'individualité et la créativité", analyse Wang Liang, professeur d'électricité, qui a aidé ses douze étudiants à créer trois planeurs pour un coût de 5.000 dollars.

Parmi les objets volants identifiés conçus par les apprentis Icare de l'Empire du Milieu figuraient une télévision géante, un avion de fortune ou encore un inquiétant dragon de bric et de broc.

Finalement, c'est Tian Xing qui a arraché la victoire, réussissant à planer durant 62 mètres avant de sombrer dans l'eau du lac de Jiangmen avec son engin volant.

Mais le grand vainqueur de la journée est peut-être Peng Xiaoxian, qui n'a pas hésité à l'âge de 72 ans à se jeter du haut du promontoire de fortune avec sa machine volante jaune, pour parcourir finalement 59 mètres sous le regard un brin nerveux de son comité de soutien.

James Pomfret, Benjamin Massot pour le service français, édité par Gilles Trequesser