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Les forces américaines de combat passent le relais aux irakiens

Conformément à la promesse du président Barack Obama de mettre fin aux opérations américaines de combat en Irak d'ici le 31 août, les forces américaines en Irak ont transféré aux forces de sécurité irakiennes le contrôle de toutes les tâches de combat lor

Conformément à la promesse du président Barack Obama de mettre fin aux opérations américaines de combat en Irak d'ici le 31 août, les forces américaines en Irak ont transféré aux forces de sécurité irakiennes le contrôle de toutes les tâches de combat lor - -

ABOU GHRAIB, Irak (Reuters) - Les Etats-Unis ont transféré samedi aux forces de sécurité irakiennes le contrôle de toutes les tâches de combat,...

ABOU GHRAIB, Irak (Reuters) - Les Etats-Unis ont transféré samedi aux forces de sécurité irakiennes le contrôle de toutes les tâches de combat, conformément à la promesse du président Barack Obama de mettre fin aux opérations américaines de combat en Irak d'ici le 31 août.

Sept ans après l'invasion de l'Irak par des forces sous commandement américain afin de renverser Saddam Hussein, Washington entend ramener ses effectifs en Irak à 50.000 d'ici le 1er septembre contre un peu moins de 65.000 actuellement et près de 150.000 à l'apogée du conflit.

Après le retrait, ce samedi, de la dernière brigade américaine de combat et le départ des troupes de combat d'ici la fin du mois, il restera en Irak six brigades de conseil et d'assistance chargées d'entraîner et de soutenir l'armée et la police irakiennes.

Cependant, l'incapacité des partis irakiens à former un gouvernement, cinq mois après les élections législatives, a créé un vide de pouvoir propice à des tensions intercommunautaires et qui porte de nombreux Irakiens à douter de la capacité des forces locales à maintenir la sécurité.

Lors de la cérémonie de transfert des responsabilités, samedi à Abou Ghraïb, en banlieue de Bagdad, le général Raymond Odierno, chef des forces américaines en Irak, et le ministre irakien de la Défense, Abdel Kader Jassim, ont tous deux assuré que les retards dans la formation du gouvernement n'affectaient pas la capacité des forces irakiennes à assurer la protection de la population.

Serena Chaudhry; Nicole Dupont pour le service français