BFMTV
International

Les Farc annoncent l'arrêt des rapts et la libération des otages

Une banderole ornée de portraits de policiers colombiens enlevés par les Forces armées révolutionnaires de Colombie, lors d'une manifestation contre les rapts effectués par les Farc à Bogota, vendredi. La guérilla, qui retient encore dix membres des force

Une banderole ornée de portraits de policiers colombiens enlevés par les Forces armées révolutionnaires de Colombie, lors d'une manifestation contre les rapts effectués par les Farc à Bogota, vendredi. La guérilla, qui retient encore dix membres des force - -

BOGOTA (Reuters) - Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont annoncé dimanche qu'elles renonçaient à conduire des enlèvements et que...

BOGOTA (Reuters) - Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont annoncé dimanche qu'elles renonçaient à conduire des enlèvements et que les militaires et policiers encore retenus en otages seraient bientôt libérés.

La guérilla retient encore dix membres des forces armées colombiennes ainsi que des centaines de civils enlevés dans le but d'obtenir des rançons et de financer leur lutte contre le gouvernement de Bogota.

"De nombreuses personnes parlent de la pratique de kidnapper des gens, des hommes et des femmes, au sein de la population civile afin de financer et poursuivre notre lutte. A partir de maintenant, cette pratique ne fera plus partie de notre action révolutionnaire", affirment les Farc dans un communiqué daté du 26 février et adressé des "Montagnes de Colombie".

Le président colombien Juan Manuel Santos a réagi sur son compte Twitter par ce message: "Nous considérons l'annonce par les Farc de l'arrêt des enlèvements comme une étape importante et nécessaire, quoique insuffisante, dans la bonne direction."

Plusieurs communiqués publiés récemment par les Farc laissent penser que le groupe marxiste souhaite entrer dans des négociations de paix.

Le président colombien avait pour sa part toujours refusé de tels pourparlers tant que les Farc détiendraient encore des otages.

Helen Murphy, Gregory Schwartz pour le service français