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Les élections législatives fixées au 25 novembre au Maroc

Le roi Mohamed VI. Des élections législatives se tiendront au Maroc le 25 novembre, dix mois plus tôt que le terme officiel de la législature, afin de permettre l'adoption des réformes constitutionnelles destinées à éviter une contagion des révoltes du "p

Le roi Mohamed VI. Des élections législatives se tiendront au Maroc le 25 novembre, dix mois plus tôt que le terme officiel de la législature, afin de permettre l'adoption des réformes constitutionnelles destinées à éviter une contagion des révoltes du "p - -

RABAT (Reuters) - Des élections législatives se tiendront au Maroc le 25 novembre, dix mois plus tôt que le terme officiel de la législature, afin de...

RABAT (Reuters) - Des élections législatives se tiendront au Maroc le 25 novembre, dix mois plus tôt que le terme officiel de la législature, afin de permettre l'adoption des réformes constitutionnelles destinées à éviter une contagion des révoltes du "printemps arabe" au royaume chérifien.

Ces élections anticipées ont été souhaitées par le roi Mohamed VI pour assurer l'entrée en vigueur de son programme de réformes approuvé le mois dernier par référendum.

Fixer la date du scrutin a donné lieu à de délicates négociations entre le ministère de l'Intérieur, qui avait notamment proposé les dates du 7 octobre puis du 11 novembre, et les partis politiques qui réclamaient du temps pour s'assurer de la transparence de ces élections.

"Les prochaines élections législatives auront lieu le vendredi 25 novembre, à l'issue des consultations des partis politiques sur les lois électorales", a annoncé mardi le ministère de l'Intérieur dans un communiqué diffusé par l'agence de presse officielle Map.

Mohamed VI était intervenu solennellement le 9 mars pour promettre des réformes constitutionnelles et tenter de désamorcer un début de mouvement de contestation dans le royaume, semblable à ceux survenus en Tunisie et en Egypte.

Les électeurs ont approuvé le 1er juillet par référendum une nouvelle Loi fondamentale mais cela n'a pas mis fin aux manifestations pacifiques à répétition organisées à l'appel des jeunes du Mouvement du 20-Février.

Les élections législatives organisées depuis presque 50 ans au Maroc étaient généralement considérées comme une façade. L'absentéisme au Parlement était tel qu'à peine la moitié des élus étaient présents lors du vote du budget.

Souhaïl Karam, Guy Kerivel pour le service français, édité par Gilles Trequesser