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Le président Zelensky dénonce un "crime de guerre" après le bombardement d'un hôpital à Marioupol

Le bombardement par la Russie mercredi d'un hôpital pédiatrique à Marioupol en Ukraine a fait au moins 17 blessés, selon un premier bilan.

Le bombardement par la Russie mercredi d'un hôpital pédiatrique dans le port stratégique de Marioupol en Ukraine représente un "crime de guerre", a estimé le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message vidéo.

"Aujourd'hui est le jour qui définit tout. Qui est de quel côté. Des bombes russes sont tombées sur un hôpital et sur une maternité à Marioupol (...) Les bâtiments sont détruits. A ce stade il y a 17 blessés. Les débris sont en train d'être fouillés", a-t-il dit. "Quel genre de pays, la Russie, a peur d'hôpitaux et de maternités et les détruit?", a-t-il ironisé, dénonçant les "atrocités" infligées à Marioupol, soumise à un blocus russe depuis plus d'une semaine.

"La preuve qu'un génocide d'Ukrainiens est en train de se produire"

"Européens! Ukrainiens! Habitants de Marioupol! Aujourd'hui nous devons nous unir pour condamner ce crime de guerre de la Russie, qui reflète tout le mal que les envahisseurs ont fait à notre pays", a ajouté Zelensky.

"Le bombardement aérien est la preuve finale. La preuve qu'un génocide d'Ukrainiens est en train de se produire (...) Nous n'avons jamais et n'aurions jamais commis un crime de guerre comme cela dans les villes de Donetsk ou Lougansk ou aucune région", a-t-il déclaré en référence à deux villes de l'est de l'Ukraine tenues par les séparatistes prorusses.

Le bombardement de l'hôpital de Marioupol mercredi a suscité l'indignation de l'Unicef et de pays Occidentaux.

A Moscou, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a pour sa part affirmé lors d'un point presse que des "bataillons nationalistes" ukrainiens avaient fait partir les patients et le personnel de l'hôpital pour l'utiliser comme base de tirs.

H.G. avec AFP