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Le général chargé de superviser la trêve arrive en Syrie

Le général norvégien Robert Mood, chargé de superviser la trêve en Syrie, est arrivé dimanche à Damas et a reconnu que la tâche de la mission d'observateurs de l'Onu serait immense. /Photo prise le 29 avril 2012/REUTERS/Khaled al- Hariri

Le général norvégien Robert Mood, chargé de superviser la trêve en Syrie, est arrivé dimanche à Damas et a reconnu que la tâche de la mission d'observateurs de l'Onu serait immense. /Photo prise le 29 avril 2012/REUTERS/Khaled al- Hariri - -

BEYROUTH (Reuters) - Le général norvégien Robert Mood, chargé de superviser la trêve en Syrie, est arrivé dimanche à Damas et a reconnu que la tâche...

BEYROUTH (Reuters) - Le général norvégien Robert Mood, chargé de superviser la trêve en Syrie, est arrivé dimanche à Damas et a reconnu que la tâche de la mission d'observateurs de l'Onu serait immense.

Ces observateurs non armés sont actuellement 30 sur le terrain et leurs effectifs doivent passer à terme à 300.

"Nous ne serons que 300 mais cela peut faire la différence", a dit Mood à la presse à son arrivée dans la capitale syrienne.

"Trente observateurs non armés, 300 observateurs non armés, et même mille, cela ne peut pas résoudre l'ensemble des problèmes", a-t-il dit. "J'appelle tout le monde à nous aider et à coopérer avec nous dans la mission très difficile qui nous attend", a continué le général.

Les observateurs de l'Onu ont inspecté dimanche le quartier de Khalidia à Homs, a rapporté l'agence de presse officielle syrienne Sana. Ce quartier a été la cible pendant plusieurs semaines de pilonnages de la part de l'armée syrienne, avant la trêve entrée en vigueur le 12 avril.

Un militant de Homs, contacté via Skype, a déclaré que les violences avaient fortement diminué depuis que les observateurs ont déployé une équipe de deux personnes dans cette ville du centre de la Syrie.

"Il y a encore des violations, mais les tirs de mortier et d'obus ont cessé", a déclaré ce militant. "Nous avons insisté pour que les observateurs restent à Homs, parce que nous savions que s'ils repartaient, les attaques continueraient".

Malgré le calme relatif sur le terrain, l'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé en Grande-Bretagne, a déclaré que deux personnes avaient été tuées par des tireurs embusqués à Homs, et deux autres par les forces de sécurité près de Hama ainsi que, dans l'Est, à Daïr az Zour.

Samedi, des membres des forces de sécurité ont fouillé des habitations à Irbine, dans la banlieue de Damas, arrêtant des dirigeants de manifestations qui avaient salué l'arrivée des observateurs voici une semaine, ont rapporté deux militants de cette ville.

Dominic Evans; Eric Faye pour le service français