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Le chinois Liu Xiaobo donné gagnant pour le Nobel de la paix

Les deux principales chaînes de télévision norvégiennes font du dissident chinois Liu Xiaobo leur favori pour le prix Nobel de la Paix qui sera décerné vendredi à 09h00 GMT. /Photo d'archives/REUTERS/Handout

Les deux principales chaînes de télévision norvégiennes font du dissident chinois Liu Xiaobo leur favori pour le prix Nobel de la Paix qui sera décerné vendredi à 09h00 GMT. /Photo d'archives/REUTERS/Handout - -

OSLO (Reuters) - Les deux principales chaînes de télévision norvégiennes font du dissident chinois Liu Xiaobo leur favori pour le prix Nobel de la...

OSLO (Reuters) - Les deux principales chaînes de télévision norvégiennes font du dissident chinois Liu Xiaobo leur favori pour le prix Nobel de la Paix qui sera décerné vendredi à 09h00 GMT.

L'Union européenne et Helmut Kohl sont également cités par NRK et TV2, qui ont souvent avancé le bon nom à la veille de l'annonce, lors de leur journal du soir. Ni l'UE ni l'ancien chancelier allemand, architecte de la réunification, ne semblaient jusqu'ici sur les rangs.

Pour les deux chaînes, Sima Samar, militante afghane des droits des femmes, fait également figure de prétendante, au même titre que Rebiya Kadeer, présidente du Congrès mondial ouïgour, ethnie turcophone de Chine.

Interrogé sur l'antenne de NRK, Thorbjörn Jagland, président du comité Nobel, n'a donné aucun indice. "Nous devons être à l'écoute de ce qui se passe dans le monde, identifier ce que nous voulons encourager et je pense que nous sommes en mesure de le faire", a-t-il déclaré.

En 2009, le choix de Barack Obama, moins de neuf mois après son arrivée à la Maison blanche, a suscité de vives critiques et les observateurs parient cette année sur un lauréat plus traditionnel.

"Ce sera aussi un prix intéressant cette année, un prix qui pourrait faire date", a ajouté le président du comité norvégien.

Sont également cités le Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai, la Cour pénale internationale, "Democratic Voice of Burma", une chaîne de télévision et de radio birmane établie à Oslo, et les "grand-mères de la Place de Mai", qui réclament la vérité sur les disparitions pendant la dictature militaire en Argentine.

Gwladys Fouche et Wojciech Moskwa, Jean-Philippe Lefief pour le service français