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La villa d'Oussama ben Laden à Abbottabad a été rasée

Lors des travaux de démolition de la résidence d'Abottabad dans laquelle Oussama ben Laden a été tué par un commando américain en mai 2011. Cette opération, entamée samedi soir, a été terminée dimanche soir. /Photo prise le 26 février 2012/REUTERS/Faisal

Lors des travaux de démolition de la résidence d'Abottabad dans laquelle Oussama ben Laden a été tué par un commando américain en mai 2011. Cette opération, entamée samedi soir, a été terminée dimanche soir. /Photo prise le 26 février 2012/REUTERS/Faisal - -

PESHAWAR, Pakistan (Reuters) - La maison où l'ancien chef d'Al Qaïda Oussama ben Laden a été tué, à Abbottabad au Pakistan, a été entièrement...

PESHAWAR, Pakistan (Reuters) - La maison où l'ancien chef d'Al Qaïda Oussama ben Laden a été tué, à Abbottabad au Pakistan, a été entièrement rasée, a indiqué un haut responsable des services de sécurité de cette localité.

"La démolition du bâtiment, entamée samedi soir, a été achevée dimanche soir", a déclaré cette source, qui souhaitait conserver l'anonymat, n'étant pas autorisée à parler aux médias.

"Toute la structure a été rasée. Cela a pris un peu de temps puisque la démolition et le déblayage des débris ont été menés simultanément."

On ignore pourquoi précisément les autorités pakistanaises ont décidé de détruire cette villa, dans laquelle Oussama ben Laden a trouvé la mort après dix ans de clandestinité lorsque des commandos américains y ont fait irruption début mai 2011.

Les abords de la villa ont été entièrement bouclés durant sa démolition mais les habitants ont pu poursuivre leurs activités.

Nombre d'entre eux se plaignaient de conditions de sécurité renforcées depuis le raid américain, et souhaitaient que le bâtiment soit détruit dans l'espoir d'un retour à la normale.

Le raid, mené par Washington sans un informer Islamabad, avait été accueilli avec joie aux Etats-Unis tandis que le Pakistan dénonçait une violation de sa souveraineté. Les relations entre les deux pays sont particulièrement tendues depuis lors.

Jibran Ahmad, Gregory Schwartz pour le service français