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La victoire de Condé à la présidentielle guinéenne confirmée

Affiche électorale dans une rue de Conakry. La Cour suprême de Guinée a confirmé dans la nuit de jeudi à vendredi la victoire de l'opposant historique Alpha Condé au second tour de la présidentielle, qui s'est tenu le 7 novembre. /Photo prise le 16 novemb

Affiche électorale dans une rue de Conakry. La Cour suprême de Guinée a confirmé dans la nuit de jeudi à vendredi la victoire de l'opposant historique Alpha Condé au second tour de la présidentielle, qui s'est tenu le 7 novembre. /Photo prise le 16 novemb - -

CONAKRY (Reuters) - La Cour suprême de Guinée a confirmé dans la nuit de jeudi à vendredi la victoire de l'opposant historique Alpha Condé au second...

CONAKRY (Reuters) - La Cour suprême de Guinée a confirmé dans la nuit de jeudi à vendredi la victoire de l'opposant historique Alpha Condé au second tour de la présidentielle, qui s'est tenu le 7 novembre.

La décision de la Cour, qui classe ainsi les plaintes pour fraude déposées par son adversaire Cellou Dalein Diallo, a été annoncée lors d'une conférence de presse à Conakry.

"M. Alpha Condé, candidat du RPG (NDLR, Rassemblement du peuple de Guinée), ayant obtenu une majorité de 52,52% des suffrages, est élu président de la République de Guinée" a déclaré le président de la Cour suprême, Mamadou Sylla.

Pour Condé, qui est âgé de 73 ans, ce résultat définitif marque un retournement remarquable par rapport à son score du premier tour, où il n'avait obtenu que 18% contre 44% pour Diallo.

Condé a proposé de proposer des portefeuilles à des alliés de Diallo au sein d'un gouvernement d'union nationale.

Ce scrutin a été la première élection libre en Guinée depuis l'indépendance en 1958. Le second tour s'est néanmoins accompagné de violences entre les deux principales communautés ethniques du pays, les Malinkés, dont Condé est issu, et les Peuls, l'ethnie de Diallo. Selon une ONG des droits de l'homme, 10 personnes ont péri et 215 autres ont été blessées dans les troubles survenus depuis l'annonce des résultats du second tour, en novembre.

Saliou Samb, Eric Faye pour le service français