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La répartition des postes à la tête de l'Etat tunisien confirmée

Un responsable d'Ennahda a confirmé lundi soir la répartition des principaux postes à la tête de l'Etat tunisien à la suite des élections constituantes du 23 octobre remportées par cette formation se réclamant d'un islam modéré. (De gauche à droite) Hamad

Un responsable d'Ennahda a confirmé lundi soir la répartition des principaux postes à la tête de l'Etat tunisien à la suite des élections constituantes du 23 octobre remportées par cette formation se réclamant d'un islam modéré. (De gauche à droite) Hamad - -

TUNIS (Reuters) - Un responsable d'Ennahda a confirmé lundi soir la répartition des principaux postes à la tête de l'Etat tunisien à la suite des...

TUNIS (Reuters) - Un responsable d'Ennahda a confirmé lundi soir la répartition des principaux postes à la tête de l'Etat tunisien à la suite des élections constituantes du 23 octobre remportées par cette formation se réclamant d'un islam modéré.

Hamadi Jbeli, secrétaire général d'Ennahda (Renaissance), dirigera le futur gouvernement de coalition et Moncef Marzouki, chef de file du Congrès pour la République (CPR, gauche nationaliste), deviendra président de la République.

Le poste de président de l'Assemblée constituante reviendra à Moustafa ben Jaafar, dirigeant d'Ettakatol (gauche laïque).

Ennahda avait remporté 90 des 217 sièges de la Constituante, le CPR 30 et Ettakatol 21.

D'après ce responsable d'Ennahda, la coalition issue du scrutin du 23 octobre a également convenu d'organiser de nouvelles élection d'ici un an.

La Tunisie a joué un rôle de pionnier du "printemps des peuples arabes" en évinçant du pouvoir le 14 janvier le président Zine ben Ali, en exil en Arabie saoudite. Depuis, "la révolution de jasmin" a fait des émules notamment en Egypte, au Bahreïn, au Yémen, en Libye et en Syrie avec des succès divers.

Bureau de Tunis, Jean-Loup Fiévet pour le service français