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La Maison blanche tente d'apaiser les tensions entre Trump et Merkel

La chancelière allemande Angela Merkel, le président des Etats-Unis Donald Trump et le président du Conseil italien Paolo Gentiloni, le 26 mai 2017 à Taormina en Sicile.

La chancelière allemande Angela Merkel, le président des Etats-Unis Donald Trump et le président du Conseil italien Paolo Gentiloni, le 26 mai 2017 à Taormina en Sicile. - Philippe Wojazer - pool - AFP

A l'issue des sommets internationaux de la semaine dernière, le ton est monté entre la chancelière allemande et le président américain est monté. La Maison blanche a cherché ce mardi à aplanir les angles.

Le président américain Donald Trump et la chancelière allemande Angela Merkel s'entendent "très bien", a assuré mardi le porte-parole de la Maison Blanche, à l'issue des sommets de l'Otan et du G7 sources de vives tensions entre les deux dirigeants. "Je pense que le président décrirait sa relation avec Mme Merkel comme assez incroyable", a déclaré Sean Spicer. "Il s'entendent très bien, il a du respect pour elle".

Le ton monte entre le président américain et la chancelière allemande

"Il voit non seulement l'Allemagne mais aussi le reste de l'Europe comme un allié de l'Amérique", a-t-il encore dit. A l'issue des sommets de l'Otan (Bruxelles) et du G7 (Taormina), où le président américain a fait cavalier seul, en particulier sur la question du climat, la chancelière allemande a changé de ton sur la politique du nouveau locataire de la Maison Blanche, qu'elle n'a pas cependant pas cité directement. "L'époque où nous pouvions entièrement compter les uns sur les autres est quasiment révolue. C'est mon expérience de ces derniers jours", a-t-elle lancé dimanche lors d'un meeting à Munich, dans le Sud de l'Allemagne. "Nous, Européens, devons prendre notre destin en main", a-t-elle ajouté. 

Le président américain a vivement réagi mardi matin sur Twitter, insistant sur l'"ENORME déficit commercial" des Etats-Unis avec l'Allemagne et dénonçant le non-respect de ses engagements financiers envers l'Otan. "Très mauvais pour les USA. Ca va changer", a-t-il lancé.

R.V. avec AFP