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La Gauche radicale grecque exclut une coalition avec la droite

Rencontre entre le chef de file du parti conservateur Nouvelle Démocratie Antonis Samaras (à gauche) et son homologue de la Coalition de gauche radicale Alexis Tsipras (à droite), au parlement grec à Athènes. La Gauche radicale, arrivée deuxième des légis

Rencontre entre le chef de file du parti conservateur Nouvelle Démocratie Antonis Samaras (à gauche) et son homologue de la Coalition de gauche radicale Alexis Tsipras (à droite), au parlement grec à Athènes. La Gauche radicale, arrivée deuxième des légis - -

ATHENES (Reuters) - La Coalition de la gauche radicale, arrivée deuxième des législatives de dimanche en Grèce, a exclu lundi de participer à une...

ATHENES (Reuters) - La Coalition de la gauche radicale, arrivée deuxième des législatives de dimanche en Grèce, a exclu lundi de participer à une coalition avec les conservateurs de Nouvelle Démocratie (ND).

Elle a annoncé chercher à former un gouvernement avec d'autres partis de gauche.

"Il ne peut y avoir de gouvernement de salut national puisque la signature de M. Antonis Samaras (chef de file de ND) n'a pas apporté le salut mais provoqué une tragédie", a déclaré Alexis Tsipras, chef de file de la coalition Syriza, qui aura 52 élus sur 300 au Parlement (16,8% des voix).

"Nous n'allons pas laisser entrer par la fenêtre ce que les Grecs ont chassé par la porte", a-t-il déclaré.

Nouvelle Démocratie a remporté les élections législatives anticipées avec 18,85% des voix et comptera 108 députés grâce à la prime de 50 élus donnée au vainqueur.

Mais même en s'alliant aux socialistes du Pasok (13,2%, 41 élus), les seuls à avoir comme eux soutenu les mesures d'austérité en échange d'une aide financière de l'Union européenne et du FMI, les conservateurs n'atteignent pas la majorité absolue de 151 sièges à la Vouli (Parlement grec).

Dina Kyriakidou; Jean-Stéphane Brosse pour le service français