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La France n'a "pas l'intention de retirer ses troupes d'Irak"

Des soldats français de la force de frappe Wagram, au nord de Mossoul, en Irak, le 13 juillet 2017

Des soldats français de la force de frappe Wagram, au nord de Mossoul, en Irak, le 13 juillet 2017 - Fadel Senna / AFP

Une source gouvernementale, sous couvert d'anonymat, a annoncé que la France ne retirerait pas les quelques 200 militaires actuellement stationnés en Irak, malgré les tensions croissantes dans la zone suite à la frappe américaine visant des militaires iraniens.

La France n'a "pas l'intention" de retirer ses militaires actuellement stationnés en Irak pour des missions de formation, a déclaré ce mardi à l'AFP une source gouvernementale, sous couvert d'anonymat.

La France, membre de la coalition internationale anti-Daesh emmenée par Washington, compte quelque 200 militaires en Irak, dont 160 sont affectés à la formation de l'armée irakienne, selon les chiffres fournis à l'AFP par l'état-major.

Le niveau de protection des soldats renforcé

"Après les événements survenus à Bagdad, nous avons dès vendredi dernier renforcé le niveau de protection de nos militaires français déployés en Irak. Tout est mis en oeuvre pour assurer leur sécurité", a parallèlement tweeté mardi la ministre française des Armées Florence Parly.

"La priorité aujourd'hui est la même qu'hier et doit être celle de demain: lutter contre Daesh", écrit-elle. "L'apaisement des tensions en Irak et dans la région est indispensable: la coalition internationale anti-Daesh doit pouvoir continuer sa mission".

Au Moyen-Orient, la France compte au total un millier de militaires au sein de l'opération Chammal, volet français de l'opération anti-Daesh menée par la coalition internationale. Plus tôt mardi, l'armée allemande a annoncé le retrait d'une partie de ses soldats actuellement stationnés en Irak pour des missions de formation et leur transfert en Jordanie et au Koweït en raison des tensions dans la région.

J. G. avec AFP