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La France attend toujours les exigences d'Aqmi pour les otages

Le ministre de la Défense Hervé Morin a déclaré que la France attend toujours les exigences d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) concernant ses ressortissants enlevés au Niger. /Photo prise le 16 septembre 2010/REUTERS/Hyungwon Kang

Le ministre de la Défense Hervé Morin a déclaré que la France attend toujours les exigences d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) concernant ses ressortissants enlevés au Niger. /Photo prise le 16 septembre 2010/REUTERS/Hyungwon Kang - -

PARIS (Reuters) - La France attend toujours les exigences d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) concernant ses ressortissants enlevés au Niger, a...

PARIS (Reuters) - La France attend toujours les exigences d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) concernant ses ressortissants enlevés au Niger, a déclaré lundi le ministre de la Défense, Hervé Morin.

Paris s'attache depuis le 16 septembre à obtenir des preuves de vie de cinq expatriés français enlevés en compagnie d'un Togolais et d'un Malgache dans le nord-ouest du Niger, une zone instable en raison de la porosité de ses frontières avec l'Algérie et le Mali.

L'enlèvement a été revendiqué par Aqmi. Selon l'Elysée, qui se dit prête à discuter avec les ravisseurs, les otages sont détenus actuellement dans la région montagneuse du Timétrine, dans le nord-est du Mali.

"Nous attendons les revendications d'Al Qaïda (...) pour discuter", a déclaré lundi Hervé Morin sur Canal +.

"J'ai bien entendu espoir, mais c'est forcément quelque chose de complexe, difficile, incertain avec en face un groupe de 450 à 500 hommes - puisque c'est à peu près cela le nombre de combattants d'Al Qaïda sur ces zones immenses -, un groupe qui fait la guerre à la totalité de l'Occident", a-t-il ajouté.

Hervé Morin s'est également montré prudent quant à une éventuelle libération des deux journalistes de France 3 enlevés il y a neuf mois en Afghanistan.

"Ces discussions, comme toute prise d'otage, ce sont des discussions complexes, difficiles et incertaines (qui) nous amènent à avoir une démarche de prudence, et cette démarche c'est de considérer qu'on ne peut pas fixer des dates en tant que telles", a-t-il dit.

Elizabeth Pineau, édité par Jean-Philippe Lefief