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L'ONG Sea Shepherd dit avoir repéré la flotte baleinière nippone

Un bateau identifié par l'ONG Sea Shepherd comme étant le navire baleinier japonais Nisshin Maru. Les militants de cette organisation, qui tentent d'empêcher la pêche baleinière menée par le Japon en Antarctique, déclarent avoir repéré et photographié la

Un bateau identifié par l'ONG Sea Shepherd comme étant le navire baleinier japonais Nisshin Maru. Les militants de cette organisation, qui tentent d'empêcher la pêche baleinière menée par le Japon en Antarctique, déclarent avoir repéré et photographié la - -

SYDNEY (Reuters) - Les militants de l'ONG Sea Shepherd, qui tentent d'empêcher la pêche baleinière menée par le Japon en Antarctique, ont annoncé...

SYDNEY (Reuters) - Les militants de l'ONG Sea Shepherd, qui tentent d'empêcher la pêche baleinière menée par le Japon en Antarctique, ont annoncé dimanche avoir repéré et photographié la flotte nippone au moyen de drones.

Le navire baleinier Nisshin Maru a été localisé au large de la côte occidentale de l'Australie, a indiqué Sea Shepherd. Il s'agit du premier contact cette année entre l'ONG et la flotte baleinière japonaise à laquelle elle s'oppose à chaque saison de pêche.

"Nous les avons repérés à l'ouest de Perth. Nous allons les poursuivre au cours des prochains jours. Nous faisons cap au Sud", a déclaré Paul Watson, le fondateur de Sea Shepherd, joint par téléphone satellitaire à bord du Steve-Irwin, l'un des navires de l'ONG.

Les deux drones dont disposent Sea Shepherd sont équipés de caméras et de systèmes de détection et permettent aux militants de suivre les baleiniers à distance, a-t-il précisé.

Les opérations de lutte contre la pêche à la baleine menées chaque année par Sea Shepherd sont vivement critiquées par le Japon, mais aussi par d'autres ONG environnementales.

L'ONG dispose cependant aussi d'influents soutiens. Selon Paul Watson, les deux drones utilisés cette années ont été en partie financés par des sympathisants du New Jersey.

La pêche baleinière fait l'objet d'un moratoire international depuis 1986 mais Tokyo affirme agir au nom de la science et bénéficie ainsi d'une dérogation.

Chris McCall, Gregory Schwartz pour le service français