L'incroyable aventure des 33 mineurs chiliens
Le contact a été établi grâce à une sonde introduite par les sauveteurs, et dans lequel les mineurs, bloqués depuis l'effondrement d'un tunnel le 5 aout, ont pu introduire des morceaux de papiers sur lequel ils ont inscrit: « Nous allons tous bien dans le refuge. Signé: les 33 ».
Une micro caméra a ensuite permis aux secouristes de recueillir quelques images des survivants, fatigués mais manifestement en bonne santé. Ils ont pu s'entretenir avec un médecin pendant une heure par téléphone. Ils souffriraient en revanche de la poussière et demandent des produits pour les yeux.
Pour survivre aussi longtemps sans aucune aide extérieure, ils ont bu l'eau de ruissellement et s'octroyaient chacun deux cuillerées de thon en boite et un demi-verre de lait, toutes les 48 heures.
Ce sont les seuls vivres dont ils disposaient dans le refuge aménagé où ils se trouvent actuellement.
Bernard Tourte est président adjoint du Spéléo Secours Français. Il explique comment il est possible de survivre longtemps sous terre avec peu de ressources.
« L'essentiel pour la survie c'est l'eau. On a des exemples de gens qui ont survécu, parcequ'ils avaient de l'eau, un mois ou deux »
Il faudra maintenant 3 ou 4 mois pour parvenir à descendre les chercher à 700 mètres de profondeur. Un tunnel de 66 cm de diamètre sera nécessaire pour leur laisser la place de passer, dans un environnement géologiquement instable.Lundi, les mineurs ont reçu leur premier ravitaillement: de l'eau, du sérum glucosé et des médicaments pour lutter contre les risques d'ulcère de l'estomac.
Dans tout le Chili, la nouvelle a suscité une liesse générale. Leurs familles, organisées en campement autour du lieu de l'accident, ont organisé une grande fête pour célébrer l'événement.