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L'attaque de Glasgow "pas considérée comme du terrorisme" par la police

La police et d'autres services d'urgence sur les lieux d'un incident mortel à l'arme blanche au Park Inn Hotel dans le centre de Glasgow le 26 juin 2020

La police et d'autres services d'urgence sur les lieux d'un incident mortel à l'arme blanche au Park Inn Hotel dans le centre de Glasgow le 26 juin 2020 - Robert Perry © 2019 AFP

L'attaque, survenue dans un hôtel de Glasgow, a fait six blessés. Le suspect a été tué.

La police écossaise a tué vendredi le suspect d'une attaque à Glasgow ayant fait six blessés, dont un membre des forces de l'ordre, dans un hôtel accueillant des réfugiés et qui n'est pas considérée comme terroriste par les enquêteurs.

Un important dispositif policier a été déployé autour de 13h00 dans le centre-ville après ce qui a été présenté par les médias britanniques comme une attaque au couteau, moins d'une semaine après celle qui a fait trois morts à Reading, près de Londres.

Mais contrairement à l'attaque de samedi dernier, les faits survenus à Glasgow ne sont pas du "terrorisme", selon la police, qui assure que tout danger pour la population est écarté.

L'homme "sur lequel la police a ouvert le feu est mort. Six autres personnes blessées sont à l'hôpital, dont un policier, qui se trouve dans un état critique mais stable", a déclaré sur Twitter un responsable de la police écossaise, Steve Johnson.

D'après la fédération de la police écossaise, une organisation qui représente les agents des forces de l'ordre, le policier blessé a été poignardé.

L'établissement accueillait des demandeurs d'asile

Selon l'association Positive action in housing, spécialisée dans le logement de migrants, l'établissement accueillait des demandeurs d'asile mis à l'abri pendant le confinement imposé pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.

L'Association kurde écossaise, citée par le journal Glasgow Times, a précisé qu'une centaine de demandeurs d'asile étaient hébergés dans cet hôtel et se plaignaient d'être bloqués à l'intérieur, sans argent, tandis que certains souffraient de problèmes de santé.

Sans donner de précisions sur les faits, les responsables politiques ont très rapidement manifesté leur émotion. Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est dit "profondément attristé" par les événements "terribles" qui se sont produits à Glasgow. La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a qualifié de "véritablement horribles" les informations provenant de Glasgow.

F.B. avec AFP