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L'armée française engagée avec l'Onuci en Côte d'Ivoire

Blindé de l'Onuci circulant à Abidjan. La France a autorisé lundi ses unités présentes en Côte d'Ivoire à intervenir aux côtés de la force de l'Onu dans le pays (Onuci) pour neutraliser des armes lourdes de l'armée du président sortant Laurent Gbagbo util

Blindé de l'Onuci circulant à Abidjan. La France a autorisé lundi ses unités présentes en Côte d'Ivoire à intervenir aux côtés de la force de l'Onu dans le pays (Onuci) pour neutraliser des armes lourdes de l'armée du président sortant Laurent Gbagbo util - -

La France a autorisé lundi ses unités présentes en Côte d'Ivoire à intervenir dans le pays (Onuci) pour neutraliser des armes lourdes de l'armée du président sortant Laurent Gbagbo utilisées contre des populations civiles.

Dans un communiqué, l'Elysée indique que cette intervention répond à une requête du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, qui a sollicité l'aide de la France dans une lettre à Nicolas Sarkozy.

"Le président de la République a répondu positivement à cette demande et autorisé les forces françaises, agissant conformément au mandat que leur a donné le Conseil de sécurité, à participer aux opérations conduites par l'Onuci en vue de la protection des civils", lit-on dans le communiqué.

A Abidjan, des témoins ont rapporté que deux hélicoptères de l'Onu avaient tiré lundi des missiles sur le camp militaire d'Akouédo, qui abrite trois bataillons de l'armée ivoirienne fidèle à Laurent Gbagbo.

L'Elysée publie le texte des lettres échangées entre Ban Ki-moon et Nicolas Sarkozy, le secrétaire général de l'Onu déclarant qu'il était "urgent" de lancer des opérations pour mettre hors d'état de nuire des armes lourdes utilisées contre la population civile et l'Onuci qui lui vient en aide.

Auparavant dans la journée à Paris, l'état-major des armées avait annoncé l'envoi de 150 soldats supplémentaires en Côte d'Ivoire pour protéger les civils, portant à quelque 1.650 hommes l'effectif de son dispositifs Licorne sur place.

Venus du Gabon, les 150 hommes envoyés en renfort s'ajoutent aux 300 militaires déployés ce week-end.