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L'armée égyptienne prend le parti des manifestants

Une famille passe à proximité de soldats dans le centre du Caire. L'armée égyptienne a promos de ne pas ouvrir le feu sur les manifestants hostiles au président Hosni Moubarak. Le vice-président, issu des rangs de l'armée, a pour sa part annoncer l'ouvert

Une famille passe à proximité de soldats dans le centre du Caire. L'armée égyptienne a promos de ne pas ouvrir le feu sur les manifestants hostiles au président Hosni Moubarak. Le vice-président, issu des rangs de l'armée, a pour sa part annoncer l'ouvert - -

L'armée égyptienne a promis lundi soir de ne pas ouvrir le feu sur les manifestants, qui se sont encore rassemblés par milliers pour réclamer le départ d'Hosni Moubarak, et a jugé leurs revendications légitimes.

L'armée égyptienne a promis lundi soir de ne pas ouvrir le feu sur les manifestants, qui se sont encore rassemblés par milliers pour réclamer le départ d'Hosni Moubarak, et a jugé leurs revendications légitimes. Dans la foulée, le vice-président Omar Souleimane, issu des rangs de l'armée, a annoncé l'ouverture de consultations avec l'ensemble des partis politiques, conformément au souhait exprimé par l'Union européenne et les Etats-Unis.

« Le président a demandé aujourd'hui d'établir des contacts immédiats avec les forces politiques pour entamer un dialogue sur tous les problèmes soulevés qui implique également des réformes constitutionnelles et législatives de façon à déboucher sur des projets d'amendements clairs et sur un calendrier précis en vue de leur mise en oeuvre », a-t-il expliqué lors d'une allocution télévisée.

« Les forces armées n'auront pas recours à la force »

Dans un communiqué diffusé un peu plus tôt, l'armée, pilier du long règne de Moubarak, précise qu'elle est présente dans les rues pour le bien et la sécurité des Egyptiens. « Les forces armées n'auront par recours à la force contre notre grand peuple », promet l'état-major. « Vos forces armées, qui ont conscience de la légitimité de vos demandes et sont prêtes à assumer leur responsabilité de protection de la nation et des citoyens, affirment que la liberté d'expression par des moyens pacifiques est garantie à tous », poursuivent les militaires.

Hosni Moubarak, confronté à un mouvement qui ne cesse de prendre de l'ampleur, a poursuivi lundi le remaniement de son gouvernement pour tenter, sans succès, d'apaiser la colère de la rue égyptienne qui réclame son départ. Un appel à la grève générale a été lancé ce lundi et ses opposants ont annoncé une « marche d'un million » de personnes mardi pour pousser vers la sortie le chef de l'Etat au pouvoir depuis près de trente ans. « Ce que nous voulons est clair: nous voulons que Moubarak et sa clique dégagent. Nous n'accepterons rien d'autre », lançait un manifestant, Omar el Demerdach, chercheur de 24 ans.