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L'année 2010 s'annonce comme la plus chaude dans les annales

Moisson à Alexandriyskaya, dans le sud-ouest de la Russie. Selon les scientifiques du National Climatic Data Center américain, l'année 2010 s'annonce comme la plus chaude dans les annales et le niveau des glaces dans l'Arctique est l'un des plus bas de ce

Moisson à Alexandriyskaya, dans le sud-ouest de la Russie. Selon les scientifiques du National Climatic Data Center américain, l'année 2010 s'annonce comme la plus chaude dans les annales et le niveau des glaces dans l'Arctique est l'un des plus bas de ce - -

WASHINGTON (Reuters) - L'année 2010 s'annonce comme la plus chaude dans les annales et le niveau des glaces dans l'Arctique est l'un des plus bas...

WASHINGTON (Reuters) - L'année 2010 s'annonce comme la plus chaude dans les annales et le niveau des glaces dans l'Arctique est l'un des plus bas de ces dernières années, estiment des scientifiques américains.

Durant les huit premiers mois de l'année, le record de température de surface de terre et mer combinée atteint en 1998 a été égalé, à 14,7 degrés Celsius, soit 1,21 degré de plus que la moyenne enregistrée au XXe siècle, a déclaré mercredi le National Climatic Data Center dans un communiqué.

Les températures de juin à août dans l'hémisphère Nord sont les deuxièmes plus chaudes après 1998.

La moyenne des températures a été dépassée dans la plupart des régions du globe, en particulier dans l'est de l'Europe, l'est du Canada et certaines parties de l'Asie de l'Est. En revanche, les températures ont été plus basses en Australie, en Russie centrale et en Amérique du Sud méridionale.

La Grande-Bretagne a connu son mois d'août le plus frais depuis 1993, selon l'institut météorologique britannique, alors que la Chine a connu son mois d'août le plus chaud depuis 1961.

Les températures dans le monde sont relevées depuis 150 ans environ.

Dans l'Arctique, le niveau des glaces a semble-t-il touché son point le plus bas de l'année le 10 septembre, soulignent encore les chercheurs américains.

Cette année, la superficie de la couverture glaciaire est à son troisième niveau le plus bas, après 2007 et 2008, depuis que les satellites ont commencé à la mesurer en 1979.

A son plus bas niveau, la banquise en Arctique recouvrait cette année 4,76 millions de km2, soit 630.000 km2 de plus que le point bas record de 2007.

C'est la troisième fois seulement que les satellites détectent une couverture glaciaire arctique inférieure à cinq millions de km2.

Ce recul de la banquise a contraint des milliers de morses à s'installer sur la terre ferme. Dix à vingt mille sont arrivés en Alaska ces derniers jours, a noté Geoff York, un biologiste du World Wildlife Fund (WWF).

Deborah Zabarenko, Jean-Stéphane Brosse pour le service français