BFMTV
International

Juppé dénonce le régime syrien au Conseil des droits de l'homme

Alain Juppé avec le Ghanéen Kofi Annan, nouvel émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe en Syrie, lundi à Genève. Le temps viendra pour le régime syrien, et tout particulièrement le président Bachar al Assad, de rendre des comptes pour les crimes commis co

Alain Juppé avec le Ghanéen Kofi Annan, nouvel émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe en Syrie, lundi à Genève. Le temps viendra pour le régime syrien, et tout particulièrement le président Bachar al Assad, de rendre des comptes pour les crimes commis co - -

GENEVE (Reuters) - Le temps viendra pour le régime syrien, et tout particulièrement le président Bachar al Assad, de rendre des comptes pour les...

GENEVE (Reuters) - Le temps viendra pour le régime syrien, et tout particulièrement le président Bachar al Assad, de rendre des comptes pour les crimes commis contre sa population, a déclaré lundi Alain Juppé devant le Conseil des droits de l'homme de l'Onu réuni à Genève.

"Le jour viendra où les autorités civiles et militaires syriennes, en premier lieu le président Assad lui-même, devront répondre de leurs actes devant la justice", a dit le ministre français des Affaires étrangères en dénonçant "l'impuissance (...) scandaleuse du Conseil de sécurité" de l'Onu après le double veto russe et chinois.

Pour l'orateur, le plan de sortie de crise proposé le 22 janvier par la Ligue arabe "(...) est la seule alternative devant nous".

"Aujourd'hui, l'urgence, c'est la Syrie. Le devoir de notre Conseil, c'est d'exprimer la réprobation du monde entier devant les crimes odieux que l'Etat syrien commet contre son peuple", a-t-il déclaré devant les 47 Etats membres du Conseil, qui débattra (demain) mardi en urgence de la situation en Syrie.

Le chef de la diplomatie française a évoqué "(...) la violence de la barbarie de la répression", citant "tant de civils massacrés, de villes bombardées, de blessés achevés dans les hôpitaux, de refugiés sur les chemins de l'exil".

"Nous souhaitons qu'une nouvelle résolution, le plus largement soutenue possible, condamne sans ambiguïté les exactions du régime syrien qui doivent cesser", a martelé Alain Juppé.

Stepahnie Nebehay, Jean-Loup Fiévet pour le service français