BFMTV
International

Italie: arrestation d'un homme soupçonné d'avoir tiré sur des étrangers à Macerata

Image d'illustration

Image d'illustration - ANDREAS SOLARO / AFP

Plusieurs personnes ont été blessées ce samedi à Macerata, dans le centre de l'Italie, dans une fusillade visant des étrangers. Le suspect, qui a été arrêté, est proche d'un parti anti-immigration italien.

Un jeune Italien au crâne rasé et sympathisant de l'extrême droite a été arrêté ce samedi à Macerata, dans le centre de l'Italie, après une fusillade ayant visé des étrangers et qui a fait plusieurs blessés. L'homme a été arrêté sans opposer de résistance sur les marches de l'immense monument aux morts de cette ville, selon des images des télévisions.

Après avoir arrêté sa voiture de sport devant l'édifice, il avait eu le temps d'enlever son blouson, puis d'endosser une écharpe tricolore, de faire un salut fasciste et de hurler "Viva Italia!", a précisé la presse italienne sur la base de témoignages.

Proche d'un parti anti-immigration 

La police a retrouvé un pistolet dans la voiture du tireur présumé, qui, d'après la presse, a reconnu les faits. Le suspect, identifié par les médias sous le nom de Luca Traini (28 ans), avait été candidat en 2017 sous l'étiquette de la Ligue du Nord (parti souverainiste notoirement anti-immigration et anti-européen) à des élections administratives dans une commune de cette région des Marches.

La fusillade a fait entre quatre et six blessés, ont précisé les médias, qui affirment que toutes les victimes sont des personnes "de couleur". "Les blessés confirmés sont de nationalité étrangère", a pour sa part écrit la police dans un tweet.

Un autre fait divers dans la même ville

Un Nigérian demandeur d'asile et dealer de drogue a été arrêté dans cette même ville de Macerata, soupçonné de l'assassinat d'une jeune Italienne de 18 ans dont le corps a été retrouvé mercredi découpé en morceaux dans des valises. La police a notamment découvert vendredi au domicile de ce Nigérian de 29 ans des vêtements de la victime et un couteau avec des traces de sang.Mais pour l'instant, aucun lien n'a été fait par la police entre cette fusillade et ce fait divers amplement couvert depuis deux jours par la presse nationale.

M.P avec AFP