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Il menace d'ouvrir le feu dans son lycée de Californie deux jours après la tuerie de Floride, il est arrêté

Voiture de police en Floride. (Photo d'illustration)

Voiture de police en Floride. (Photo d'illustration) - MARK WILSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Vendredi dernier, deux jours après l'horrible fusillade ayant eu lieu dans un lycée de Floride, un adolescent de 17 ans a parlé d'ouvrir le feu de façon imminente dans son établissement de Californie. Il a été placé en détention peu après. Les policiers ont découvert de nombreuses armes à son domicile.

Les policiers californiens ont-ils empêché une nouvelle tuerie en milieu scolaire, en fin de semaine dernière, deux jours après la fusillade ayant ensanglanté un lycée de Parkland en Floride?

Difficile à établir avec certitude pour le moment mais ils n'ont pas hésité à arrêter un adolescent de 17 ans après que celui-ci a proféré, vendredi dernier, des menaces, évoquant sa volonté d'ouvrir le feu dans son établissement de Whittier, la Camino High School, signale le Los Angeles Times. Le jeune homme a été placé en détention et les enquêteurs dépêchés à son domicile ont trouvé de nombreuses armes. C'est ce qu'a dévoilé le shérif des lieux, Jim McDonnell, devant la presse ce mercredi. 

Un arsenal à domicile

L'histoire remonte donc à vendredi dernier. Marino Sanchez, agent de sécurité à la Camino High School, surprend les propos de cet adolescent, dont la police dit aujourd'hui qu'il est lesté d'un lourd passif disciplinaire, qui en revenant de son déjeuner, assure qu'il ouvrira le feu sur place dans les trois semaines à venir. Marino Sanchez lui demande alors de s'expliquer. Son interlocuteur lui dit qu'il plaisante.

On n'en appelle pas moins le bureau du shérif qui apprend qu'une arme de poing est enregistrée à l'adresse de l'adolescent. Débarquant au domicile en question, les enquêteurs découvrent bien davantage qu'une arme de poing: deux fusils semi-automatiques, deux armes de poings, et des chargeurs grandes capacités.

Son frère, un vétéran de l'armée américaine, a depuis affirmé que cet arsenal lui appartenait. Lui-même est par ailleurs poursuivi à plusieurs titres, et notamment pour possession d'armes d'assaut. Prenant acte de ces trouvailles glaçantes, Jim McDonnell a tenu à témoigner sa reconnaissance à ses agents pour leur travail d'enquêteurs devant la presse ce mercredi.

Robin Verner