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Hong Kong: les manifestants décidés à rester sur les sites occupés

A Hong Kong, les manifestants sont massés sur une autoroute intérieure et refusent de la quitter.

A Hong Kong, les manifestants sont massés sur une autoroute intérieure et refusent de la quitter. - Alex Ogle - AFP

Sommés de quitter les sites occupés, les manifestants restent massivement mobilisés dimanche et ne manifestent aucune volonté de partir.

Ils résistent. A Hong Kong, les manifestants ont décidé de rester sur les sites qu'ils occupent, malgré l'ordre des autorités de les libérer. Et ils ont la ferme intention de rester où ils sont jusqu'à l'ouverture d'un dialogue avec le gouvernement.

"Nous allons rester toute la nuit ici"

"Nous devons nous reposer maintenant parce que nous allons rester toute la nuit ici en attendant que la police attaque. Ca va être une longue bataille", déclare Ken Chung, un étudiant de 20 ans au visage masqué.

Les manifestants sont massés sur une autoroute intérieure aux abords des bureaux du chef de l'exécutif. Ce dernier leur avait demandé d'en dégager les accès pour permettre à 3.000 employés de reprendre le travail, après une semaine quasiment chômée en raison des manifestations et de deux jours fériés.

Par petits groupes, les manifestants se reposent, écoutent les harangues d'anonymes ou de militants, vérifient les dernières informations sur leur smartphone, indifférents aux curieux et aux touristes déambulant entre les points de secours ou de ravitaillement installés sous de grandes tentes.

Les autorités "déterminées"

Le chef de l'exécutif local, Leung Chun-ying, dont les protestataires réclament la tête car ils le considèrent comme la marionnette de Pékin, avait fait part de la détermination des autorités "à prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir l'ordre public". Mais il n'a cependant pas explicitement menacé les manifestants de les déloger s'ils n'obtempéraient pas.

Peu de manifestants croient d'ailleurs à une intervention imminente des forces de l'ordre. Et le petit nombre de policiers visibles sur les lieux semble, dans l'immédiat, leur donner raison.

A. K. avec AFP