BFMTV
International

Hollande à l'ONU: « Le régime syrien n'a pas d'avenir parmi nous »

-

- - -

François Hollande a prononcé mardi soir son tout premier discours de président de la République devant l'Assemblée générale des Nations Unies. Retrouvez ici les grands points de son intervention.

C'est un discours aux allures de baptême du feu pour François Hollande, qui intervient pour la première fois mardi après-midi devant l'Assemblée générale des Nations unies, à New York. Le président de la République va tenter de renforcer sa stature internationale. Il est attendu sur plusieurs dossiers chauds à travers la planète, notamment sur l'implantation d'Aqmi au Sahel. Les terroristes islamistes contrôlent maintenant la moitié du Mali, et la France s'apprête à fournir un soutien logistique à une intervention militaire africaine contre Al Qaida au Maghreb Islamique.
François Hollande devrait également se prononcer sur la répression des civils en Syrie, alors que Damas est soupçonné de pouvoir recourir à des armes chimiques. Le chef de l'Etat pourrait encore aborder le dossier du nucléaire iranien.
Enfin, il devrait redire que la France se propose d'accueillir le Sommet mondial sur le climat en 2015, dans l'espoir de progrès tangibles contre le réchauffement climatique.

20h24: Fin du discours de François Hollande, applaudi par l'Assemblée générale de l'ONU à la tribune des Nations Unies à New York.

20h21: François Hollande appelle à « la dépénalisation universelle de l'homosexualité ».

20h17: François Hollande propose une taxe mondiale sur les transactions financières, « à laquelle plusieurs pays européens ont donné leur accord. (...) La France s'est dotée de cette taxe ». Le chef de l'Etat parle de « mondialisation de la solidarité »: le produit de cette taxe serait affecté au développement.

20h16: François Hollande annonce que la France est disponible pour accueillir la conférence sur le changement climatique en 2015.

20h13: « La dernière urgence est peut-être la première : la situation au Sahel. Cette situation créée par des groupes terroristes est inadmissible, insupportable.(...) La France soutiendra toutes les initiatives permettant que les Africains eux-mêmes règlent cette question (...) avec un mandat clair du Conseil de Sécurité. Il faut que le Mali retrouve l'intégrité de son territoire et que les terroristes soient écartés de cette partie du Sahel ».

20h12: François Hollande met en garde le régime iranien : « Depuis des années, l’Iran ignore les exigences de la communauté internationale, s’affranchit du contrôle de l’AIEA, ne respecte pas les résolutions du Conseil de sécurité et développe un programme nucléaire sans aucune finalité civile. Je dis, clairement, aux dirigeants iraniens que la France n’accepte pas cette dérive qui menace la sécurité de la région, mais aussi du monde. Nous sommes prêts à prendre de nouvelles sanctions ».

20h10: François Hollande s'adresse à Bachar el-Assad et critique l'immobilisme de l'ONU en Syrie. « La première des urgences s'appelle la Syrie (...) Combien de morts devons-nous attendre encore ? Comment admettre la paralysie de l'ONU ? (...) J’ai une certitude : le régime syrien ne retrouvera jamais sa place dans le concert des nations. Il n’a pas d’avenir parmi nous. C’est pourquoi, la France reconnaîtra le gouvernement provisoire, représentatif de la nouvelle Syrie libre, lorsqu’il sera formé ».

20h08: François Hollande pour l'élargissement du nombre de membres du Conseil de sécurité de l'ONU: « Le Conseil doit mieux refléter les équilibres du monde d’aujourd’hui. C’est pourquoi une fois de plus, je rappelle que la France soutient la demande d’élargissement formulée par l’Allemagne, le Japon, l’Inde et le Brésil. Elle est également favorable à une présence accrue de l’Afrique, y compris parmi les membres permanents. Siéger au Conseil de sécurité, ce n'est pas jouir d'un privilège au nom de l'Histoire ».

20h05: François Hollande entame son discours avec beaucoup de retard.

18h46: François Hollande est attendu à la tribune de l'ONU, il devrait prononcer son discours dans les minutes qui viennent.

La Rédaction