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Guerre en Ukraine: Kharkiv bombardée par les Russes peu après la visite d'une ministre allemande

Un drapeau ukrainien hissé à Stoyanka près de Kiev en Ukraine, le 4 mars 2022. (Photo d'illustration)

Un drapeau ukrainien hissé à Stoyanka près de Kiev en Ukraine, le 4 mars 2022. (Photo d'illustration) - Aris Messinis

La cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock s'était rendue quelques heures plus tôt dans cette ville du nord-est du pays.

Des bombardements russes ont frappé Kharkiv mardi soir, quelques heures après la visite surprise dans cette ville du nord-est de l'Ukraine de la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, avec son homologue ukrainien qui a pressé l'Allemagne de fournir des blindés lourds.

"Plus une telle décision tarde, plus il y aura de victimes, plus il y aura de morts parmi les civils", a martelé le ministre ukrainien Dmytro Kouleba.

Un journaliste de l'AFP a entendu par la suite plusieurs explosions dans la ville, relativement épargnée ces derniers temps par les frappes russes. "Restez dans les abris. Les occupants bombardent une nouvelle fois !", a averti sur la messagerie Telegram le gouverneur régional Oleg Synegoubov.

Pas de bilan humain ou matériel encore communiqué

Il était impossible dans l'immédiat de déterminer si ces frappes avaient fait des dégâts et des victimes.

Plus tôt mardi, Annalena Baerbock était venue dans cette ville proche de la frontière russe et très éprouvée par la guerre. Invitée par son homologue Dmytro Kouleba, elle a assuré que l'Ukraine pouvait compter sur la "solidarité" et le "soutien" de l'Allemagne.

La ministre a dit avoir apporté "un nouveau paquet" d'aides comprenant 20 millions d'euros pour le déminage et autant pour développer le réseau d'accès à internet Starlink. Elle a aussi annoncé de nouvelles livraisons de générateurs pour les infrastructures énergétiques ukrainiennes bombardées systématiquement par la Russie.

Mais l'Ukraine réclame surtout la livraison de chars de combat occidentaux, et Berlin n'a toujours pas répondu favorablement à sa demande de lui livrer des blindés "Leopard 2", du matériel lourd à la technologie reconnue

H.G. avec AFP