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Gbagbo : « Je ne veux plus que le sang soit versé »

Laurent Gbagbo a réaffirmé mardi soir à la télévision d'Etat ivoirienne RTI qu'il avait remporté l'élection présidentielle du 28 novembre mais il s'est dit prêt à accueillir un "comité d'évaluation" international, pour "analyser objectivement" le processu

Laurent Gbagbo a réaffirmé mardi soir à la télévision d'Etat ivoirienne RTI qu'il avait remporté l'élection présidentielle du 28 novembre mais il s'est dit prêt à accueillir un "comité d'évaluation" international, pour "analyser objectivement" le processu - -

Dans un discours à la télévision d'Etat ivoirienne RTI, Laurent Gbagbo a réaffirmé ce mardi soir qu'il avait remporté l'élection présidentielle mais s'est dit prêt à accueillir un "comité d'évaluation" international.

Laurent Gbagbo a réaffirmé ce mardi soir à la télévision d'Etat ivoirienne RTI qu'il avait remporté l'élection présidentielle mais s'est dit prêt à accueillir un "comité d'évaluation" international. Ce comité dirigé par un représentant de l'Union africaine comprendrait des représentants de la Cedeao, de l'OUA, de la Ligue arabe, des Nations unies, des Etats-Unis, de l'Union européenne, de la Russie et de la Chine, a-t-il précisé.

"Je ne veux plus que le sang soit versé, je ne veux plus de guerre", a expliqué Laurent Gbagbo dans son discours, retransmis à Paris par la chaîne i>Télé. "Je suis donc prêt dans le respect de la Constitution (...) à accueillir un comité d'évaluation post-électoral", a ajouté le président sortant.
Ce comité aurait pour mission "d'analyser objectivement" le processus électoral "pour un règlement pacifique de la crise", a-t-il expliqué.

« Je suis le président de la République de Côte d'Ivoire »

Laurent Gbagbo, qui refuse de quitter le pouvoir après un scrutin remporté le 28 novembre selon la communauté internationale par son rival Alassane Ouattara, subit des pressions de plus en plus fortes. "J'ai remporté le scrutin, je suis le président de la République de Côte d'Ivoire", a-t-il cependant réaffirmé mardi soir, soulignant que "l'Etat fonctionne".
Selon lui, "la communauté internationale déclare la guerre à la Côte d'Ivoire". "Cela n'est pas acceptable et cela ne sera pas accepté", a-t-il mis en garde. Il a estimé que tôt ou tard, la force de l'Onu et le dispositif français Licorne "partiront" et a appelé le camp de son rival Alassane Ouattara à quitter l'hôtel d'Abidjan où il est actuellement retranché.

REUTERS