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Fukushima: pour la 1ère fois, les radiations reconnues responsables du cancer d'un travailleur

Des travailleurs à la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, le 9 octobre 2015

Des travailleurs à la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, le 9 octobre 2015 - TOSHIFUMI KITAMURA, AFP

Le gouvernement japonais a reconnu pour la première fois que la leucémie d'un travailleur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima était due aux radiations, a annoncé mardi le ministère de la Santé. 

Jusqu'à présent, même si d'autres ex-ouvriers du site Fukushima Daiichi, saccagé par le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon, ont pu développer un cancer, c'est la première fois que l'exposition à la radioactivé sur le site est officiellement mise en cause dans le déclenchement de la maladie. Une première reconnaissance officielle depuis le désastre.

L'ex-ouvrier touché dans le cas reconnu officiellement était trentenaire lorsqu'il a travaillé d'octobre 2012 à décembre 2013 à la centrale Fukushima Daiichi. Aujourd'hui âgé de 41 ans selon les médias locaux, il a aussi passé plusieurs mois auparavant sur un site nucléaire différent, a précisé le ministère.

Des dossiers encore à l'étude

Outre cette première reconnaissance, trois cas sont toujours en cours d'examen, a précisé le ministère, qui avait précédemment écarté plusieurs autres dossiers soumis par d'ex-travailleurs.

Trois des six réacteurs de la centrale Fukushima Daiichi étaient entrés en fusion quelques heures après le raz-de-marée meurtrier qui a ravagé la côte nord-est de l'archipel en mars 2011 et provoqué la mort de quelque 18.500 personnes. Des explosions d'hydrogène s'étaient ensuite produites, détruisant des bâtiments du site et de très importantes quantités d'éléments radioactifs se sont échappées.

A voir aussi, les surréalistes images du désastre : 

la rédaction avec AFP