Françaises tuées en Argentine : un vol qui a mal tourné ?

D’après la presse argentine, 2 hommes ont avoué avoir tenté de voler, puis frappé et violé les 2 étudiantes françaises tuées mi-juillet. Alors que l'arme présumée du crime a été trouvée ce week-end, ils accusent un 3e homme d'avoir tiré les coups de feu mortels.

En Argentine, l'enquête sur le meurtre des 2 jeunes étudiantes françaises dans la province de Salta progresse. Sept personnes sont entendues ce lundi et selon la presse locale, deux hommes auraient avoué leur participation au crime. Agés de 37 et 47 ans, ils auraient tenté de voler Houria et Cassandre, qui auraient résisté ; ils les auraient alors frappées et violées.
Ils accuseraient un troisième homme d'avoir tiré les coups de feu mortels.

L'arme présumée du crime retrouvée

Six personnes avaient été arrêtées samedi. En tout, sept suspects sont actuellement placés en détention. Tous seront présentés à un juge dans la journée. Le parquet de Salta a également rapporté qu'une arme, de calibre 22, qui pourrait être celle utilisée lors du meurtre, a été retrouvée.

Les corps des deux Françaises, Houria Moumni, 24 ans, et Cassandre Bouvier, 29 ans, ont été retrouvés le 29 juillet près d'un chemin de randonnée proche de San Lorenzo, capitale de la province de Salta, dans le nord-ouest du pays, dans une zone très touristique.L'autopsie a révélé qu'elles avaient été victimes d'une agression sexuelle particulièrement violente et a confirmé qu'elles avaient été tuées par balle. Vendredi, une information judiciaire pour "séquestration, assassinats, et viols" a été ouverte en France.

La Rédaction, avec Reuters