BFMTV
Europe

Victoire de l'extrême droite aux Pays-Bas: Viktor Orban salue les "vents du changement"

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, le 12 février 2022 à Budapest

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, le 12 février 2022 à Budapest - Attila KISBENEDEK © 2019 AFP

Le Premier ministre hongrois a félicité Geert Wilders pour la victoire de son parti d'extrême droite lors des élections législatives néerlandaises.

Le premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban a salué ce mercredi sur X "les vents du changement" après la victoire de l'extrême droite de Geert Wilders lors des législatives aux Pays-Bas.

"Les vents du changement sont là", a-t-il écrit en anglais. "Félicitations à Geert Wilders pour avoir remporté les élections néerlandaises", a-t-il ajouté.

Le parti néerlandais d'extrême droite islamophobe de Geert Wilders a remporté les élections législatives mercredi, suggèrent les sondages à la sortie des urnes, dans un séisme politique qui sera ressenti bien au-delà des frontières des Pays-Bas.

Le PVV (Parti de la Liberté) a reporté 35 sièges et une victoire électorale confortable, selon le sondages Ipos. L'alliance de gauche de Frans Timmermans est deuxième avec 26 sièges. Le VVD de centre-droit a remporté 23 sièges, selon ce sondage.

Quelle coalition gouvernementale?

Si elle est confirmée par les résultats définitifs, la victoire de Geert Wilders marque un brusque virage à droite qui sera accueilli avec appréhension à Bruxelles: le PVV a promis notamment un référendum sur l'adhésion des Pays-Bas à l'Union européenne.

"Ce n'est peut-être pas ce que recherchent d'autres partis en Europe ou dans d'autres pays, mais bon, c'est ça la démocratie," a déclaré le responsable politique âgé de 60 ans après avoir voté.

Son message anti-immigration, comprenant la fermeture des frontières et l'expulsion des immigrés illégaux, semble avoir trouvé un écho auprès des électeurs néerlandais.

Mais si Geert Wilders semble avoir triomphé dans les sondages, il n'est pas sûr qu'il parvienne à former une coalition de gouvernement. Les dirigeants des trois autres principaux partis ont en effet assuré qu'ils ne participeraient pas à une coalition dirigée par le PVV.

A.G avec AFP