Pour le porte-parole de l'ambassade russe en France, "les Ukrainiens sont pris en otage par leur régime"

À l'approche de l'anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le porte-parole de l'ambassade russe en France, Alexander Makogonov, a de nouveau justifié cette opération militaire.

"Nous sommes venus pour désoccuper l'Ukraine." Invité ce mardi soir sur le plateau de BFMTV, Alexander Makogonov, a justifié l'intervention militaire russe dans son pays voisin, lancée depuis bientôt un an. Le porte-parole de l'ambassade russe en France a ainsi affirmé que l'Ukraine était "sous une influence étrangère".

"Les Ukrainiens sont pris en otage par le régime sponsorisé par l'extérieur et qui travaille uniquement dans l'intérêt de ses sponsors", a développé Alexander Makogonov.

"Démilitariser l'Ukraine"

L'ambassadeur a également justifié l'occupation militaire de l'Ukraine par la nécessité de "démilitariser" le pays, "c'est-à-dire qu'il n'y ait plus aucune menace en provenance de son territoire pour la Russie".

Et d'ajouter: "Ce que veut la Russie, c'est un bon voisin, un État prospère. C'est notre pays frère, on veut une Ukraine paisible."

Ce mardi, lors de son traditionnel discours annuel devant les parlementaires, Vladimir Poutine a maintenu son intention de poursuivre sa campagne militaire en Ukraine. "Il y a un an, pour assurer la sécurité de notre pays, pour éliminer les menaces venues d'un régime néo-nazi existant en Ukraine depuis le coup d'État de 2014, il a été décidé de mener une opération militaire spéciale", a-t-il déclaré, promettant de "régler pas à pas, soigneusement et méthodiquement, les objectifs qui se posent devant nous".

"Il est impossible de battre la Russie sur le champ de bataille", a encore estimé le maître du Kremlin. De son côté, le président américain Joe Biden, en visite en Pologne, a réaffirmé son soutien total à l'Ukraine, victime de la "brutalité" du Kremlin. Vladimir Poutine "perdra face à l’amour du peuple ukrainien pour son pays", a présagé Biden.

Ambre Lepoivre Journaliste BFMTV