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Ukraine

Mort d'un journaliste de l'AFP en Ukraine: Emmanuel Macron salue le "courage" d'Arman Soldin

Emmanuel Macron à Vendôme (Loir-et-Cher), le 25 avril 2023.

Emmanuel Macron à Vendôme (Loir-et-Cher), le 25 avril 2023. - GONZALO FUENTES / POOL / AFP

La Première ministre a également salué le "courage des journalistes" engagés pour informer au "péril de leur vie", après la "mort tragique" du coordinateur vidéo en Ukraine de l'AFP.

"Il était au front pour établir les faits". Emmanuel Macron a salué ce mardi soir sur Twitter le "courage" d'Arman Soldin, un journaliste de l'Agence France-Presse tué lors d'une attaque de roquettes dans l'est de l'Ukraine.

"Avec courage, dès les premières heures du conflit il était au front pour établir les faits. Pour nous informer" a écrit le président de la République sur le réseau social, ajoutant "partager la douleur de ses proches et de tous ses confrères".

Borne souligne le "courage des journalistes" engagés "au péril de leur vie"

La "mort tragique" d'Arman Soldin rappelle le "courage des journalistes" engagés "au péril de leur vie", selon Elisabeth Borne qui a adressé ses pensées aux proches du journaliste tué.

"La mort tragique d'Arman Soldin, journaliste à l'AFP, alors qu'il couvrait la guerre en Ukraine, nous rappelle le courage des journalistes qui s'engagent pour nous informer au péril de leur vie", a écrit la Première ministre sur Twitter.

Victime d'une salve de roquettes proche de Tchassiv Iar

Âgé de 32 ans, Arman Soldin était en compagnie de quatre collègues, qui sont tous indemnes, et des militaires ukrainiens lorsqu'ils ont été pris sous la salve de roquettes dans les environs de Tchassiv Iar, localité ukrainienne à proximité de Bakhmout, qui est visée quotidiennement par les forces russes.

Journaliste reporter d'images expérimenté précédemment en poste à Londres, Arman Soldin était le coordinateur vidéo en Ukraine depuis septembre 2022 et se rendait très régulièrement sur le front. Il faisait partie également de l'équipe AFP qui avait couvert les tout premiers jours de l'invasion russe.

Emilie Roussey