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Ukraine

La livraison d'avions de la Pologne à l'Ukraine "ne change rien" au refus américain de faire de même

Yuriy Ignat, porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne, a déclaré: "Les MiG ne résoudront pas les problèmes, nous avons besoin de F-16". "Non!" a déjà répondu Joe Biden.

Yuriy Ignat, porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne, a déclaré: "Les MiG ne résoudront pas les problèmes, nous avons besoin de F-16". "Non!" a déjà répondu Joe Biden. - AFP

La Pologne va envoyer quatre de ses Mig-29 à l'Ukraine, a annoncé ce jeudi le président polonais. "Cela ne change rien à notre analyse", assure John Kirby, un porte-parole de la Maison Blanche.

La Pologne va livrer un premier lot de quatre chasseurs-bombardiers MiG-29 à l'Ukraine, a annoncé jeudi le président polonais Andrzej Duda, ce qui constituera la première livraison de ce type par un membre de l'OTAN.

"Dans les jours à venir, nous allons d'abord transférer (...) quatre avions entièrement opérationnels à l'Ukraine", a déclaré Andrzej Duda à la presse.

Kiev a demandé à plusieurs reprises à ses alliés occidentaux de lui envoyer des chasseur-bombardiers modernes, en espérant obtenir des F-16 américains. La décision polonaise "ne change rien" toutefois au refus américain d'en faire autant, a assuré peu après John Kirby, un porte-parole de la Maison Blanche.

"Cela ne change rien à notre analyse"

"Cela ne change rien à notre analyse. (...) Ce n'est pas sur la table", a-t-il dit à des journalistes, rappelant que le président Joe Biden s'était opposé publiquement à la livraison d'avions de combat à l'Ukraine.

Réagissant à l'annonce de Varsovie, le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne, Yuriy Ignat, a déclaré: "Les MiG ne résoudront pas les problèmes, nous avons besoin de F-16. Mais les MiG contribueront à renforcer nos capacités".

La Russie n'avait pas réagi dans l'immédiat à l'annonce polonaise, mais le Kremlin a répété à plusieurs reprises que les livraisons d'armes occidentales à Kiev ne feraient que prolonger le conflit et les "souffrances" de la population civile, sans changer les "objectifs militaires" de Moscou en Ukraine.

A.G avec AFP