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Ukraine

"Je le soutiendrai quelle que soit sa décision": la femme de Zelensky derrière lui pour la présidentielle 2024

Olena Zelenska, l'épouse du président ukrainien Volodymyr Zelensky, le 1er septembre 2021 à Arlington aux États-Unis.

Olena Zelenska, l'épouse du président ukrainien Volodymyr Zelensky, le 1er septembre 2021 à Arlington aux États-Unis. - Anna Moneymaker / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images

Olena Zelensky révèle, dans une interview sur la chaîne CBS News, qu'elle n'avait pas "totalement soutenu" la décision de son époux de se présenter en 2019. Elle estime cependant qu'ils auront "plus d'expérience" la deuxième fois et que l'expérience ne serait pas aussi "effrayante" qu'il y a quatre ans.

Le 31 mars 2024, soit près de deux ans après le début de l'invasion de la Russie en Ukraine, les Ukrainiens sont censés se rendre aux urnes pour élire leur nouveau président. Si la tenue du scrutin est incertaine, et avec elle, celle de la représentation de Volodymyr Zelensky, son épouse Olena affirme qu'elle le soutiendra "quelque soit sa décision".

"Je ne sais pas s'il a pris sa décision", assure-t-elle, ce dimanche, sur la chaîne de télévision américaine CBS News, avant de développer: "Cela va dépendre de la situation dans notre pays et de la possibilité d'organiser des élections libres et justes. Cela va aussi dépendre de savoir si la société veut encore de lui en tant que président. S'il pense le contraire, il ne se représentera pas."

Si Olena Zelensky révèle qu'elle n'avait pas "totalement soutenu" la décision de son époux de se présenter en 2019, elle estime qu'ils auront "plus d'expérience" la deuxième fois et que l'expérience ne serait pas aussi "effrayante" qu'il y a quatre ans.

Des difficultés dans l'organisation

Début septembre, Volodymyr Zelensky s'était déclaré "prêt" à organiser des élections dans son pays en temps de guerre "si le peuple en a besoin". En plus du scrutin présidentiel, un scrutin parlementaire doit également se tenir en 2024.

"Ce n'est pas une question de démocratie" mais "uniquement de sécurité", avait assuré celui qui est l'homme politique de loin le plus populaire en Ukraine, tout en soulignant qu'il y avait "beaucoup" de problèmes à régler.

Parmi ceux-ci, il a évoqué la difficulté d'organiser le scrutin pour des dizaines, voire des centaines de milliers de soldats "dans les tranchées" et celle de déployer des observateurs internationaux dans la zone de guerre, où des combats acharnés et bombardements se poursuivent.

Clément Boutin Journaliste BFMTV