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Guerre en Ukraine: l'armée ukrainienne dit avoir attaqué "des infrastructures militaires" russes en Crimée

Les drapeaux de la Crimée et de la Russie flottent sur le parlement de Crimée à Simferopol (photo d'illustration)

Les drapeaux de la Crimée et de la Russie flottent sur le parlement de Crimée à Simferopol (photo d'illustration) - Vasily BATANOV / AFP

Plus tôt dans la journée, les autorités prorusses avaient accusé l'Ukraine d'une tentative d'attaque aux drones.

L'armée ukrainienne a confirmé ce samedi avoir attaqué "des infrastructures militaires" russes dans la péninsule annexée de Crimée, provoquant dans la matinée notamment l'explosion d'un dépôt de munitions selon les autorités prorusses.

"La frappe sur des installations militaires dans le territoire temporairement occupé de la Crimée a été menée par les forces ukrainiennes", a déclaré à l'AFP une source interne à l'armée ayant requis l'anonymat.

Kiev, qui a déclenché début juin une contre-offensive pour reprendre les territoires conquis par Moscou, affirme son intention de récupérer notamment la Crimée, que la Russie a unilatéralement rattachée en 2014 à son territoire. Vendredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait estimé que le pont de Kertch, construit selon lui en violation du droit international, devait être "neutralisé".

Trafic ferroviaire interrompu

Le gouverneur de Crimée choisi par Moscou, Sergueï Aksionov, a lui expliqué que "l'attaque de drones" avait provoqué une "explosion dans un dépôt de munitions (...) dans le district de Krasnogvardeïski", situé à l'intérieur des terres de la péninsule.

"La décision a été prise d'évacuer les personnes habitant dans un rayon de cinq kilomètres. Afin de minimiser les risques, il a aussi été décidé de stopper le trafic ferroviaire", a-t-il ajouté. Les autorités prorusses locales ont annoncé en fin de journée que le trafic ferroviaire était "rétabli".

Cette attaque avait auparavant provoqué une brève suspension du trafic routier sur le pont de Crimée, selon les autorités prorusses sur Telegram.

F.R. avec AFP