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Ukraine: Biden annonce que les États-Unis ne donneront pas d'avions de combat F-16

Joe Biden le 20 janvier 2023, à Washington DC.

Joe Biden le 20 janvier 2023, à Washington DC. - Mandel NGAN / AFP

Après les promesses de livraisons de plus de 300 chars par plusieurs pays de l'Otan, Volodymyr Zelensky a demandé dimanche soir une nouvelle "accélération des approvisionnements" vers Kiev et "de nouvelles options d'armement". Le Kremlin prévient que cela conduirait à "une escalade significative", l'Allemagne aussi.

L'ESSENTIEL

  • Volodymyr Zelensky a une nouvelle fois demandé à l'Occident d'accélérer ses livraisons d'armes, expliquant que sur la "situation est très difficile" sur le terrain. Lire notre article
  • Emmanuel Macron n'a pas fermé la porte à des futures livraisons d'avions de combat en Ukraine, contrairement à Joe Biden. Lire la brève
  • L'ancien Premier ministre anglais, Boris Johnson, assure que Vladimir Poutine "l'a en quelque sorte menacé" avec des missiles avant le début de la guerre. "Un mensonge", selon le Kremlin. Lire la brève
  • L'armée russe a assuré lundi progresser près de la ville de Vougledar sur le front est. Lire la brève

Ce direct est terminé

Joe Biden a assuré ce soir que les Américains n'allaient pas livrer d'avions de combat à l'Ukraine, comme le demande pourtant Volodymyr Zelensky. Emmanuel Macron, de son côté, ne ferme pas la porte et assure que "rien n'est interdit". Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com.

Biden assure que les États-Unis ne donneront pas d'avions de combat F-16 à l'Ukraine

Le président américain a répondu - négativement - à l'appel de Volodymyr Zelensky, demandant aux Occidentaux de livrer des avions de combat après les chars.

"Non", a dit Joe Biden lorsqu'un journaliste l'a interrogé à la Maison Blanche.

Volodymyr Zelensky affirme que la "grande revanche" de la Russie a commencé

Alors que la Russie annonce avancer sur plusieurs fronts, dont la ville de Vougledar, le président ukrainien explique cela par une intensification des combats du côté de Moscou.

"Je pense que la Russie veut vraiment sa grande revanche. Je pense qu'elle l'a (déjà) commencée", a déclaré Volodymyr Zelensky.

Il a notamment mentionné l'augmentation du nombre de soldats du groupe paramilitaire russe Wagner.

Livraison d'avions de combat à l'Ukraine: Emmanuel Macron estime que "rien n'est interdit"

Interrogé sur des possibles livraisons d'avions de chasse à l'Ukraine lors de son déplacement à La Haye, le président de la République a répondu que "par principe, rien n'est interdit".

Mais, pour Macron, il ne faut pas que ce soit "escalatoire" et que cela "n'affaiblisse pas l'armée française".

"Nous regarderons au cas par cas", a-t-il ajouté alors que Volodymyr Zelensky demande, depuis plusieurs jours, à la communauté internationale de se faire livrer des avions de combat, après les chars.

Les chars britanniques seront livrés à l'Ukraine "probablement vers Pâques"

Le secrétaire d'États à la défense britannique a annoncé ce lundi que les 14 chars de combat Challenger 2 seraient livrés à l'Ukraine "au début de l'été ou en mai".

"Ce sera probablement vers Pâques", a-t-il précisé.

Ben Wallace a ajouté que l'heure était pour l'instant à la formation des militaires ukrainiens à l'utilisation de ces engins.

40% du territoire ukrainien sont minés d'après une ONG britannique

40%. C'est le pourcentage du territoire ukrainien infesté par les mines selon l'ONG britannique Mines Advisory Group dont la porte-parole s'est exprimée auprès de Sky News dimanche.

"La contamination (du territoire par les mines, NDLR) est massive. On ne peut même pas comparer la situation à celle de la Syrie ou de l'Afghanistan. C'est vraiment massif", a notamment affirmé Kateryna Templeton.

En effet, selon ce chiffre - qui rappelle en écho celui de 250.000 km2 piégés avancé par le Premier ministre ukrainien début janvier -, l'Ukraine est le pays miné au monde.

La France et l'Australie trouvent un accord pour livrer des obus de 155mm à Kiev

La France et l'Australie ont passé un accord pour fournir des obus de 155 mm à l'Ukraine, ont annoncé lundi les ministres français des Armées Sébastien Lecornu et australien Richard Marles.

"Plusieurs milliers d'obus de 155 mm vont être fabriqués en commun", a déclaré le ministre français, tandis que son homologue a parlé d'un "projet de plusieurs millions de dollars" australiens, une "nouvelle coopération entre les industries de défense australiennes et françaises".

Le groupe français Nexter sera à la manœuvre côté français, tandis que l'Australie sera "en capacité d'amener des poudres. Les obus de 155 mm sont ceux tirés par plusieurs pièces d'artillerie occidentales fournies à l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie, comme les Caesar français, les M777 américains, ou les Panzerhaubitze 2000 allemands.

L'Otan accuse la Corée du Nord de fournir "des roquettes et des missiles" au groupe Wagner

Après les États-Unis, c'est le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg qui accuse le régime de Kim jong-Un de "fournir des roquettes et des missiles au groupe russe Wagner, qui joue un rôle important dans la guerre d'agression russe en Ukraine".

"La sécurité est donc interconnectée et, par conséquent, ce qui se passe ici importe également pour l'Otan et ce qui se passe en Europe importe pour l'Asie", a-t-il précise lors d'une visite en Corée du Sud.

Depuis plus d'un mois, la Maison Blanche et plusieurs responsables américains accusent la Corée du Nord de transmettre des armes à la Russie, en s'appuyant sur des photos satellites prises les 18 et 19 novembre et rendues publiques le 21 janvier.

"Les programmes nucléaires de la Corée du Nord sont également un problème pour l'Otan, car la stabilité dans cette région est importante pour nous", a ajouté Jens Soltenberg.

"Toute utilisation d'armes nucléaires serait extrêmement dangereuse et nous condamnons donc fermement les programmes de missiles et les programmes nucléaires de la Corée du Nord."

Pour le Kremlin, l'envoi de plus d'armes à l'Ukraine conduit à "une escalade significative"

La demande de Kiev d'obtenir "de plus en plus d'armes" est "une situation sans issue" qui "conduit à une escalade significative", a déclaré ce lundi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, selon des propos rapportés par Reuters.

"Cela conduit de plus en plus de membres de l'Otan à s'impliquer directement dans le conflit - mais cela n'a pas le potentiel de changer le cours des événements et ne le fera pas", a-t-il ajouté.

Dmitri Peskov était questionné sur la demande de livraison d'un sous-marin faite à l'Allemagne par le vice-ministre des Affaires étrangères ukrainien, Andrij Melnyk, ce samedi.

Dimanche soir, Volodymyr Zelensky a demandé aux Occidentaux d'accélérer leurs approvisionnements d'armes à Kiev et de lui "ouvrir de nouvelles options d'armement", comme des avions de chasse ou des missiles de longues portées.

La Chine demande aux États-Unis d'arrêter les livraisons d'armes à l'Ukraine

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a accusé ce lundi les États-Unis "d'avoir déclenché la crise en Ukraine" et d'"être le principal facteur qui l'alimente" en fournissant des armes lourdes à Kiev, rapporte Bloomberg.

Le 24 janvier, l'administration américaine avait accusé des entreprises publiques chinoises d'assister militairement et économiquement la Russie, sans détailler le caractère et l'ampleur de cette aide.

Des "soupçons infondés" et un "chantage sans fondement", selon Pékin qui accuse Washington d'avoir "semé la paranoïa". "S'ils se soucient vraiment du peuple ukrainien ils devraient arrêter leurs livraisons d'armes", a-t-elle ajouté.

Ce durcissement de ton intervient quelques jours avant la visite du secrétaire d'État américain Antony Blinken, attendu à Pékin dimanche et lundi.

Plus d'informations ici.

Deux espions russes présumés arrêtés en Slovénie

La justice slovène a ouvert lundi une enquête contre deux Russes soupçonnés d'espionnage. "Des investigations sont en cours contre les deux suspects qui ont été arrêtés le 5 décembre", a déclaré à l'AFP la procureure Katarina Bergant, se refusant à communiquer plus de détails.

Selon le quotidien local Delo, qui a révélé l'affaire, il s'agit de membres du renseignement militaire russe (GRU). Pour couvrir leurs agissements, ils avaient créé une entreprise d'immobilier et d'antiquités, dans des locaux modestes du centre de la capitale Ljubljana, sous de fausses identités. L'un d'eux détient un passeport argentin.

À l'image de nombre de ses voisins européens, la Slovénie, pays membre de l'Otan, avait expulsé en avril 33 diplomates russes après la découverte de massacres imputés aux forces russes près de Kiev.

L'armée russe affirme progresser près de Vougledar, Kiev dément

Les troupes russes assurent qu'elles progressent près de la ville minière de Vougledar, nouveau point chaud du front dans l'Est de l'Ukraine où Moscou a intensifié son offensive.

"Nos unités continuent d'avancer (...) Des unités se sont établies dans l'Est de Vougledar et le travail se poursuit dans les environs", a assuré lundi le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline, cité par les agences de presse russes.

Selon lui, l'armée ukrainienne "a eu le temps de se retrancher" dans ce secteur qui compte "un grand nombre de sites industriels et de bâtiments en hauteur", ce qui facilite les opérations défensives. "Donc nous partons du principe que l'ennemi va résister", a-t-il poursuivi.

Un porte-parole de l'armée ukrainienne en charge de cette zone, Ievguen Ierine, a, lui, assuré auprès de l'AFP que les attaques russes dans la zone avaient échoué.

La ville, qui comptait 15.000 habitants avant l'offensive russe, est située 150 kilomètres au sud de Bakhmout, autre point chaud du front oriental que l'armée russe cherche à prendre depuis plus de six mois au prix de lourdes pertes.

L'agence Reuters n'a pu vérifier la situation sur place mais précise que la localisation des combats signalés indique une progression nette, bien que graduelle, des forces russes sur les lignes de front figées depuis environ deux mois.

Zelensky en visite dans un hôpital du sud du pays avec la Première ministre danoise

Le président ukrainien, accompagné de la Première ministre danoise Mette Frederiksen, rend visite ce lundi à des soldats blessés d'un hôpital de Mykolaïv, l'une des villes les plus meurtries par la guerre, située à 70 kilomètres au nord-ouest de Kherson et du front avec la Russie.

Volodymyr Zelensky et la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, ce lundi 30 janvier 2023 à Mykolaïv dans le sud de l'Ukraine.
Volodymyr Zelensky et la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, ce lundi 30 janvier 2023 à Mykolaïv dans le sud de l'Ukraine. © Instagram Volodymyr Zelensky

Le chef d'État ukrainien a publié une vidéo de ce déplacement en début d'après-midi sur son compte Instagram. "Il est important que nos guerriers puissent subir une réhabilitation non seulement physique, mais aussi psychologique", a-t-il écrit, saluant le travail des médecins.

Depuis le début du conflit, le Danemark aide et soutient la ville de Mykolaïv dans le cadre d'un partenariat. "Nous avons inspecté les réservoirs de stockage de pétrole qui ont été détruits par des missiles et des drones ennemis", a également précisé Volodymyr Zelensky.

La Finlande espère intégrer l'Otan en même temps que la Suède malgré la position de la Turquie

La Finlande espère adhérer à l'Otan en même temps que la Suède, a affirmé lundi le ministre des Affaires étrangères Pekka Haavisto lors d'une conférence de presse. "Notre grand espoir a été et est toujours d'adhérer avec la Suède", a-t-il assuré, assurant que la position finlandaise était "inchangée" malgré la position de la Turquie.

Dimanche, le président turc Recep Tayyip Erdogan a laissé entendre pour la première fois qu'il pourrait approuver la candidature de la Finlande à l'Otan, sans faire de même pour la Suède.

La Turquie avait donné un coup d'arrêt mardi à l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan, en reportant sine die une rencontre tripartite initialement prévue début février et destinée à lever les objections d'Ankara à leur candidature.

Le président turc avait prévenu lundi que la Suède, déjà accusée par la Turquie d'héberger des "terroristes" kurdes, ne pouvait plus compter sur le "soutien" d'Ankara, après qu'un militant d'extrême droite a brûlé un exemplaire du Coran à Stockholm.

L'Ukraine souhaite rejoindre l'UE d'ici 2025, trop ambitieux pour Bruxelles

Le Premier ministre ukrainien, Denys Shmyhal, espère rejoindre l'Union européenne (UE) d'ici deux ans, déclare-t-il à Politico ce lundi.

"Nous avons un plan très ambitieux pour rejoindre l'Union européenne dans les deux prochaines années. Nous nous attendons donc à ce que cette année 2023, nous puissions déjà entrer dans cette phase de négociations préalable à l'entrée", explique-t-il.

Emmanuel Macron avait lui estimé que l'adhésion de l'Ukraine pourrait s'écouler sur des "décennies". Même les dirigeants de l'UE, qui ont soutenu l'octroi du statut de candidat à l'Ukraine lors de leur sommet de juin dernier, admettent en privé que la perspective d'une adhésion effective durera plusieurs années, précise le site d'information.

Lire aussi > Candidature de l'Ukraine à l'UE: pourquoi le chemin sera long

D'autres mobilisations partielles lancées en Russie?

Le ministère de la défense britannique explique, ce lundi dans son rapport sur la situation en Ukraine, que les dirigeants russes gardent "probablement ouverte l'option d'une autre série d'appels dans le cadre de la mobilisation partielle".

"Ils continuent très probablement de chercher des moyens de répondre au nombre élevé de personnel requis pour financer toute future offensive majeure en Ukraine, tout en minimisant la dissidence nationale".

"Un missile, ça prendrait une minute": la Russie accuse Boris Johnson de mensonge

Le Kremlin a accusé Boris Johnson de mentir en disant que Vladimir Poutine l'a menacé, lui et la Grande-Bretagne, avec des missiles.

"Ce qu'a dit monsieur Johnson, c'est un mensonge. C'est soit un mensonge délibéré, mais alors dans quel but? Soit c'est un mensonge involontaire, dans la mesure ou il n'a pas compris ce que lui disait le président Poutine", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, assurant qu'il n'y avait eu "aucune menace au moyen de missiles".

Dans une interview à la BBC Two, dont le premier épisode sera diffusé ce lundi soir, l'ex Premier ministre britannique raconte que le président russe l'a "en quelque sorte menacé" avant l'invasion de l'Ukraine en février 2022.

"Il a dit: 'Boris, vous dites que l'Ukraine ne va pas rejoindre l'Otan de sitôt. (...) Qu'est-ce que vous entendez par 'pas de sitôt' ?'", dit Boris Johnson. "Eh bien, elle ne va pas rejoindre l'Otan dans un avenir proche, vous le savez parfaitement", poursuit l'ex-dirigeant britannique, soutien de la première heure des Ukrainiens.

"À un moment donné, il m'a en quelque sorte menacé et a dit: 'Boris, je ne veux pas vous faire de mal, mais avec un missile, ça prendrait une minute' ou quelque chose comme ça", poursuit Boris Johnson.

Une société russe promet des primes pour la destruction ou la capture de chars lourds occidentaux

L'entreprise russe Fores, spécialisée dans le soutènement et basée dans l'Oural, a promis des paiements en espèces aux militaires russes qui "captureraient ou détruiraient" des chars lourds de fabrications allemande ou américaine, rapporte l'agence de presse Reuters ce lundi.

La société promet 5 millions de roubles (près de 66.000 euros) mais aussi 500.000 roubles pour toutes attaques ultérieures. L'entreprise promet aussi 15 millions de roubles (198.000 euros) à tout Russe ayant abattu un avion de chasse de fabrication occidentale, si ces derniers devaient être livrés à l'Ukraine.

L’Ukraine transforme des drones commerciaux en engins kamikazes

Aidé par des experts en renseignement et s’appuyant sur des contenus disponibles en source ouverte, le média spécialisé Numerama a pu analyser une pratique ingénieuse de l’armée ukrainienne: transformer des drones commerciaux de la marque chinoise DJI en appareils kamikazes.

Des grenades anti-blindés sont accrochées à de simples drônes commerciaux. Après une mission de reconnaissance, les drones sont lâchés sur la cible, ici un hangar, provoquant plusieurs explosions. D’autres publications montrent ces usages détournés comme sur Twitter.

Lire notre article ici.

L'Ukraine accuse le CIO d'être un "promotteur de la guerre"

Les athlètes russes participeront-ils aux Jeux Olympiques de Paris? Volodymyr Zelensky a demandé le 24 janvier à Emmanuel Macron de ne pas accepter les athlètes russes lors de la compétition qui débutera le 26 juillet 2024.

Dans la foulée, le CIO a communiqué sur une feuille de route pour l'intégration, sous bannière neutre, des athlètes russes aux épreuves.

"Le CIO est un promoteur de la guerre, du meurtre et de la destruction. Le CIO regarde avec plaisir la Russie détruire l'Ukraine et offre ensuite à la Russie une plateforme pour promouvoir le génocide" des Ukrainiens, a lancé sur Twitter le conseiller de la présidence Mykhaïlo Podoliak, visant personnellement Thomas Bach, le patron allemand du Comité.

Depuis le début de la guerre, aucun événement sportif international n'est organisé ou soutenu en Russie ou en Biélorussie et aucun symbole national de ces deux pays n'est affiché pendant un événement sportif.

Toutefois, les sanctions n'interdisent pas aux sportifs russes de prendre part aux compétitions, même s'ils ont été bannis de certains événements sportifs, comme la Coupe du monde de football, la Ligue des champions ou Wimbledon.

L'Allemagne ferme la porte à la livraison d'avions de chasse

Maintenant que l'Ukraine a obtenu des garanties sur les chars lourds, elle espère recevoir des avions de combat, afin de renforcer son armée de l'air très inférieure à son opposant russe.

Kiev réclame depuis le début du conflit des Mig-29 de fabrication russe à l'Otan. Une option écartée par les alliés car "potentiellement dangereuse" car l'armée ukrainienne pourrait se servir de ces équipements pour frapper le territoire russe.

Si l'export de Mirage 2000 a bien été au menu de discussions entre la France et l'Ukraine, Paris se montre pour le moment opposé à l'idée d'accéder à la requête ukrainienne.

Dimanche soir, le chancelier allemand Olaf Scholz a lui martelé que son pays n'enverra pas d'avions à l'Ukraine pour éviter une "guerre entre la Russie et l'Otan".

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L'Ukraine presse ses alliés car "en août ou en septembre, il sera trop tard"

Invité de BFMTV vendredi soir, l'ambassadeur d'Ukraine en France, Vadym Omelchenko, avait précisé que 321 chars lourds ont été promis à Kiev pour tenir tête aux soldats russes.

"Nous avons besoin de cette aide le plus vite possible. Si cela attendait le mois d'août ou de septembre ce serait trop tard", avait-il déclaré, alors que les délais de livraison varient selon les pays mais pourraient prendre des mois ou des semaines.

"Certains pays ont besoin de faire des travaux de maintenance, d'autres décident pour la logistique, d'autres attendent de recevoir d'autres modèles pour donner ceux qu'ils donnent", avait-il précisé.

Volodymyr Zelensky réclame de "nouvelles options d'armement" à ses alliés

Après les canons, les blindés et les chars lourds, les pays occidentaux vont-ils livrer des avions de combats à Kiev? Lors de son allocution dimanche soir, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a demandé aux pays de l'Otan d'accélérer leurs approvisionnements à Kiev et de lui "ouvrir de nouvelles options d'armement".

"La Russie veut que la guerre s'éternise et épuise nos forces. Nous devons donc faire du temps notre arme", a-t-il déclaré, concédant que la situation sur le front était "très difficile".

À Bakhmut, à Vuhledar et dans d'autres secteurs de la région de Donetsk, les attaques russes sont constantes. Il y a des tentatives constantes de percer nos défenses", a-t-il déclaré.

Le chef de l'Otan demande à Séoul d'"intensifier" son aide

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a demandé lundi à la Corée du Sud d'"intensifier" son aide militaire à l'Ukraine, lui suggérant de réviser sa politique qui consiste à ne pas fournir d'armes aux pays en guerre. 

"Si nous croyons en la liberté, en la démocratie, si nous ne voulons pas que les autocraties et le totalitarisme ne l'emportent, alors ils ont besoin d'armes", a-t-il plaidé lors de sa visite à Séoul.

La Corée du Sud est un exportateur d'armes de plus en plus important au niveau mondial et elle a récemment paraphé des contrats pour vendre plusieurs centaines de chars à des pays européens, dont la Pologne. 

Mais ses lois l'empêchent d'en vendre à des nations en guerre, même si Séoul a tout de même fourni des équipements non létaux et de l'aide humanitaire à Kiev.

La guerre de l'électricité pour la survie des villages dans la région de Donetsk

Dans la région de Donetsk, au sud-est de l'Ukraine, une autre guerre se déroule à côté du front: celle de l'électricité. Les réparateurs s'efforcent de redonner accès au courant pour les habitants des villages bombardés.

"Nous travaillons dans des villages où des civils meurent tous les jours. Il n'y a jamais de garanti d'être en sécurité", explique à BFMTV Vitali Olexondrevich, directeur régional de la compagnie énergétique DTEK.

Des frappes russes sur Kherson et Kharkiv font au moins 4 morts

Des bombardements russes sur la ville de Kherson, au sud du pays, ont fait dimanche au moins trois morts et six blessés. "L'armée russe a bombardé brutalement Kherson toute la journée... Un hôpital, un bureau de poste, une gare routière ont été endommagés", a dénoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Deux infirmières ont été blessées à l'hôpital. Au total, on signale six blessés et trois morts".

Le front dans le sud de l'Ukraine, où l'armée russe a dû abandonner Kherson en novembre, a été dernièrement beaucoup plus calme que celui de l'est de pays où se déroulent des combats acharnés, mais les bombardements de part et d'autre n'ont jamais cessé et les combats ont repris cette semaine dans la région de Zaporijia.

À Kharkiv, dans l'est du pays, le gouverneur de l'administration militaire de la région a rapporté qu'une frappe russe a touché dimanche "un immeuble résidentiel de quatre étages".

Des combats "féroces" en cours pour le contrôle de Vougledar

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine, 341 jours après le début de l'invasion russe.

Le week-end a été marqué par de nouveaux combats décrits par le porte-parole de l'armée ukrainienne pour la zone Est comme "féroces" à Vougledar, au sud-est de l'Ukraine. Moscou annonce d'ores et déjà sa victoire prochaine, contestée par Kiev.

"L'encerclement et la libération à venir" de cette localité permettront de "changer le rapport de force sur le front" en ouvrant la voie à une offensive vers Pokrovsk et Kourakhové, des localités situées plus au nord, a jugé le chef de séparatistes de Donetsk, Denis Pouchiline.

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Maxime Le Roux avec agences