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Ukraine: au lendemain de l'accord de paix, le G7 parle déjà de sanctions

Le G7, préoccupé par la situation dans l'Est dans l'Ukraine alors qu'un cessez-le-feu doit être mis en place dans la nuit de samedi à dimanche, s'est dit prêt à engager de nouvelle mesures de sanctions en cas de non-respect de l'accord de paix trouvé jeudi, à Minsk.

Le G7, préoccupé par la situation dans l'Est dans l'Ukraine alors qu'un cessez-le-feu doit être mis en place dans la nuit de samedi à dimanche, s'est dit prêt à engager de nouvelle mesures de sanctions en cas de non-respect de l'accord de paix trouvé jeudi, à Minsk. - Serguei Supinsky - AFP

Le G7, préoccupé par la situation dans l'Est dans l'Ukraine alors qu'un cessez-le-feu doit être mis en place dans la nuit de samedi à dimanche, s'est dit prêt à engager de nouvelle mesures de sanctions en cas de non-respect de l'accord de paix trouvé jeudi, à Minsk.

Ils sont sceptiques. Le G7 s'est dit, ce vendredi, toujours "préoccupé par la situation en Ukraine" et a exigé que "toutes les parties respectent strictement les dispositions" de l'accord de Minsk signé jeudi, selon une déclaration de l'organisation communiquée par l'Elysée.

De nouvelles sanctions prêtes à être dégainées

Le G7 (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume Uni, Etats-Unis) prévient qu'il "reste prêt à adopter" des sanctions contre ceux qui violeraient ces accords de Minsk, ajoute la déclaration, à laquelle s'associent également les président du Conseil européen, Donald Tusk, et de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.

Celle-ci intervient alors que de violents combats continuaient vendredi, avec 27 morts dans l'est de l'Ukraine, Washington accusant une nouvelle fois la Russie d'y déployer des armes lourdes, ce qui augure mal du respect du cessez-le-feu censé entrer en vigueur samedi à minuit heure locale (22H00 GMT).

Le président ukrainien Petro Porochenko a lui accusé vendredi soir la Russie d'avoir "significativement augmenté" son offensive contre l'Ukraine depuis la conclusion des accords dits de "Minsk 2", signés jeudi entre les dirigeants russe, ukrainien, français et allemand.

Un G7 préoccupé

"La mise en oeuvre du 'Paquet de Minsk' ouvre une voie vers une résolution globale, durable et pacifique de la crise dans l'est de l'Ukraine. Cependant, le G7 reste préoccupé par la situation en Ukraine, en particulier s'agissant des combats autour de Debaltsevo où des milices séparatistes soutenues par la Russie agissent au-delà des lignes de contact agréées par les accords de Minsk de septembre 2014 causant de nombreuses pertes civiles", constatent dans leur déclaration les dirigeants du Groupe, actuellement présidé par l'Allemagne.

Ils exigent que "toutes les parties respectent strictement les dispositions" de Minsk et s'abstiennent "dans les jours qui viennent d'actions pouvant empêcher le début du cessez le feu". Faute de quoi, "le G7 reste prêt à adopter des mesures appropriées" et d'"en augmenter le coût" en particulier contre ceux qui violent le cessez le feu et le retrait des armes lourdes. 

Le G7 affirme par ailleurs "soutenir l'accord de principe intervenu le 12 février entre le Fonds monétaire international (FMI) et le gouvernement d'Ukraine sur un nouveau programme de réforme économique" et souhaite qu'il soit "rapidement examiné".

Jé. M. avec AFP