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Tueries en Norvège : Breivik ne regrette rien

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Au deuxième jour de son procès, Anders Behring Breivik continue les provocations. Il a lu un texte devant la cour pour s’expliquer sur ses actes. Une matinée également marquée par l’éviction de l’un des juges adjoints, qui avait réclamé la peine de mort pour Breivik.

Comme le premier jour de son procès, Anders Behring Breivik a entamé sa deuxième journée d’audience par un salut d’extrême droite.

Hors caméra, à la demande des juges, il a ensuite lu un texte écrit de sa main, pour justifier sa folie meurtrière. Une longue déclaration dans laquelle il a détaillé son idéologie antimarxiste et anti-islamique. « Lorsque la révolution pacifique est impossible, la seule option est la révolution violente. », a –t-il dit. Pour lui, « Les jeunes du Parti travailliste n’étaient pas des enfants innocents, mais des militants politiques. »

Sans rien regretter de ses actes, il a même ajouté « oui, je le ferai de nouveau ».

Pressé par la juge de modérer ses propos au bout de 30 minutes de lecture, il a affirmé avoir agi au nom de la légitime défense et a demandé sa relaxe.

Lors du procès, l’accusé a souvent utilisé le « nous » pour représenter une mouvance plus large. Il a évoqué l’existence de deux autres personnes, « deux cellules autonomes » selon lui, qui seraient sous son autorité.

Un peu plus tôt, un autre coup de théâtre avait secoué l’ouverture du procès. L’un des juges adjoints, issu de la société civile a été renvoyé. Peu après les attaques de juillet, il avait réclamé sur internet la peine de mort pour Breivik. Une déclaration susceptible de remettre en cause son impartialité dans le procès.