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Silvio Berlusconi caresse l'idée d'un retour à l'avant-scène

Silvio Berlusconi laisse planer le doute sur sa candidature aux élections générales de 2013 en Italie et se dit persuadé d'être blanchi au terme du procès dans lequel il est accusé d'avoir eu des rapports sexuels tarifés avec une mineure. /Photo prise le

Silvio Berlusconi laisse planer le doute sur sa candidature aux élections générales de 2013 en Italie et se dit persuadé d'être blanchi au terme du procès dans lequel il est accusé d'avoir eu des rapports sexuels tarifés avec une mineure. /Photo prise le - -

PARIS (Reuters) - Silvio Berlusconi laisse planer le doute sur sa candidature aux élections générales de 2013 en Italie et se dit persuadé d'être...

PARIS (Reuters) - Silvio Berlusconi laisse planer le doute sur sa candidature aux élections générales de 2013 en Italie et se dit persuadé d'être blanchi au terme du procès dans lequel il est accusé d'avoir eu des rapports sexuels tarifés avec une mineure.

Dans une interview publiée samedi par Libération, l'ancien président du Conseil italien, qui a démissionné de ses fonctions en novembre dernier pour laisser la place à un gouvernement de techniciens dirigé par Mario Monti, affirme que son parti, le Peuple de la liberté, le presse de revenir à l'avant-scène.

"Le fait est que tout le parti, à commencer par les députés, me demande de revenir pour bénéficier de ma popularité en campagne électorale", dit-il. "Je n'ai pas encore décidé, mais une chose est sûre : j'ai toujours été au service de mon pays."

Silvio Berlusconi, 75 ans, souligne qu'il pourrait se relancer en politique pour faire barrage à la gauche italienne.

"Ce qui me pousse à continuer à m'engager, c'est le sens des responsabilités envers mon pays et, peut-être, l'amertume de ne pas avoir pu faire tout ce que je voulais", a-t-il ajouté, tout en affichant sa loyauté envers le gouvernement actuel.

L'idée d'un retour possible de Silvio Berlusconi illustre l'absence de relève crédible à Mario Monti, qui a restauré la crédibilité de l'Italie sur la scène internationale et su mettre en place une politique de réduction de la dette, mais qui n'entend pas être candidat à sa propre succession.

L'ancien président du conseil italien se montre confiant quant à l'issue du procès "Ruby", une prostituée mineure avec laquelle il aurait eu des relations sexuelles tarifées.

Pour lui, il s'agit d'une forme de "lynchage à des fins politiques" mené par des magistrats "extrémistes".

"Il ne s'est rien passé de particulier, uniquement des amis qui sont venus chez moi accompagnés d'admiratrices - aucune d'entre elles n'était escort girl - pour des dîners absolument tranquilles", explique-t-il à Libération.

"Je suis une personne joyeuse et optimiste. Avec tout ce que j'ai subi, il fallait bien que j'aie des espaces de liberté et de divertissement. Mais c'étaient des soirées 'relax' pur. Il n'y avait rien de sexuel ou de prohibé."

Yves Clarisse