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Royaume-Uni: un homme interpellé après avoir pris en otage deux employés d'un bowling

Le périmètre de sécurité autour du MFA Bowl à Nuneaton, Grande-Bretagne, le 22 octobre 2017.

Le périmètre de sécurité autour du MFA Bowl à Nuneaton, Grande-Bretagne, le 22 octobre 2017. - Oli Scarff - AFP

Un suspect a été arrêté à Nuneaton, dans le centre de l'Angleterre, après avoir pris en otage deux employés d'un bowling. Aucune personne n'a été blessée dans ce que la police décrit comme un "incident" sans "lien avec une activité terroriste".

Un important dispositif policier a été mis en place ce dimanche après-midi à Nuneaton, dans le centre de l'Angleterre, après qu'un homme en possession d'une arme à feu a pris en otage deux employés d'un bowling. 

Les forces de police locales sont intervenues pour traiter ce qu'elles ont décrit comme un "incident" sur Twitter, qui n'était "pas en lien avec une activité terroriste". 

La police a notamment établi un périmètre de sécurité autour du MFA Bowl, un bowling situé dans le complexe de loisirs de Bermuda Park. Les personnes présentes ont été invitées à se confiner.

"On nous a dit que quelqu'un avait un fusil à pompe à l'intérieur du bowling", a affirmé Sarah Fleming, un témoin, à la chaîne de télévision Sky News. "Nous étions dans le restaurant Frankie and Benny's et nous nous sommes confinés, personne ne pouvait entrer ou sortir. (...) Puis la police nous a dit qu'il avait des otages", a-t-elle assuré.

Selon le manager du bowling, interviewé par la BBC, les deux otages étaient ses employés, qui n'ont pas été blessés dans l'incident. 

Vers 19h (heure locale), les services de secours ont annoncé que la situation était "résolue" et que le suspect, manifestement blessé, avait été pris en charge sur place puis transporté à l'hôpital. 

Dans un communiqué, la police du Warwickshire a confirmé qu'un homme avait été arrêté et que tous les clients du bowling, ainsi que les passants et personnes présentes dans les bâtiments alentour, avaient pu être évacués sans qu'il n'y ait de victime à déplorer.

Liv Audigane, avec AFP