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Quatre pays européens interdisent les ventes à découvert

LA VENTE À DÉCOUVERT

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PARIS (Reuters) - Bruxelles, Madrid, Paris et Rome ont décidé jeudi soir d'interdire les ventes à découvert sur les valeurs financières afin...

PARIS (Reuters) - Bruxelles, Madrid, Paris et Rome ont décidé jeudi soir d'interdire les ventes à découvert sur les valeurs financières afin d'enrayer la chute et l'extrême volatilité en Bourse des titres des banques et des compagnies de leur pays respectifs.

L'Esam, le régulateur européen des marchés financiers, a annoncé dans un communiqué que l'interdiction des ventes à découvert prendra effet à compter du vendredi 12 août, avec la possibilité le cas échéant d'être prolongée.

La décision des autorités boursières européennes survient vingt-quatre heures après la forte chute des valeurs financières européennes et le plongeon jeudi de près de 15% du titre Société générale plombée par une série de rumeurs, démenties par la banque, sur sa solidité financière.

Les ventes à découvert sont interdites à la Bourse de Bruxelles partir du 12 août, et ce pour une durée indéterminée.

Le régulateur des marchés espagnols, la CNVM, a également déclaré que l'interdiction des ventes à découvert sera effective pendant 15 jours à partir d'aujourd'hui et sera prolongée si nécessaire.

"Le contexte d'extrême volatilité des marchés d'actions européens, notamment des valeurs financières, affecte clairement la stabilité des marchés et perturbe leur bon fonctionnement" apprend-on dans un communiqué de la CNVM.

Les valeurs bancaires européennes ont joué jeudi aux montagnes russes avant de clôturer en net rebond après leur décrochage de la veille, des investisseurs profitant toutefois des décotes qu'offre le secteur pour acheter des titres survendus.

Le marché reste toutefois marqué par une extrême nervosité, alimentée par les inquiétudes des investisseurs concernant le refinancement à court terme des banques européennes sur le marché interbancaire.

Bureaux européens, avec Catherine Monin et Julien Ponthus pour le service français, édité par Matthieu Protard