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Projet d'attentat déjoué: 45 kilos de munitions découverts chez Anis B.

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Un arsenal de guerre glaçant avait été découvert à l'appartement d'Argenteuil où Reda Kriket, soupçonné de monter un projet d'attentat déjoué en France, avait conduit les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). ET l'enquête avance également aux Pays-Bas. Environ 45 kilos de munitions ont été retrouvés dans l'appartement de Rotterdam où Anis B., complice de Reda Kriket, avait été arrêté fin mars.

"Nous avons trouvé environ 45 kilos de munitions, notamment deux types de balles, toutes deux utilisées dans des kalachnikovs", a indiqué à l'AFP le porte-parole du parquet national des Pays-Bas, Wim de Bruin. Il a refusé d'en dévoiler plus sur les résultats des perquisitions mais a rappelé que ni explosifs ni armes n'avaient été saisis.

Anis B., né à Montreuil, à l'est de Paris, et domicilié dans le Val-de-Marne, un dans la région parisienne, avait été interpellé le 27 mars à Rotterdam à la demande de Paris. Il est soupçonné d'avoir été mandaté par Daesh pour commettre un attentat en France avec Reda Kriket, un ex-braqueur âgé de 34 ans arrêté quelques jours auparavant.

A l'issue de sa garde à vue, ce dernier avait été mis en examen pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle, c'est-à-dire en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteinte aux personnes", notamment. Reda Kriket et Anis B. sont soupçonnés de s'être rendus en Syrie entre "fin 2014 et début 2015", selon le procureur de la République François Molins.

Depuis leur retour, ils étaient suspectés "de faire des aller-retours entre la France, la Belgique et les Pays-Bas". Anis . s'est opposé à son extradition et va rester en détention jusqu'à ce qu'un juge statue sur la demande transmise par la France. Cette affaire est distincte de l'enquête sur les attentats de Paris et Bruxelles, même si certains liens entre des protagonistes ont pu être établis. 

la rédaction avec AFP