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Les marchés ne doivent pas douter des Européens, dit Baroin

A la Bourse de Londres, vendredi. Les marchés financiers ne doivent pas douter de la détermination des Européens à mettre en oeuvre le nouveau plan de soutien aux pays de la zone euro en difficultés, a déclaré le ministre français des Finances, François B

A la Bourse de Londres, vendredi. Les marchés financiers ne doivent pas douter de la détermination des Européens à mettre en oeuvre le nouveau plan de soutien aux pays de la zone euro en difficultés, a déclaré le ministre français des Finances, François B - -

PARIS (Reuters) - Les marchés financiers ne doivent pas douter de la détermination des Européens à mettre en oeuvre le nouveau plan de soutien aux...

PARIS (Reuters) - Les marchés financiers ne doivent pas douter de la détermination des Européens à mettre en oeuvre le nouveau plan de soutien aux pays de la zone euro en difficultés, a déclaré vendredi le ministre français des Finances, François Baroin.

Il a souhaité que la déclinaison de ce plan adopté le 21 juillet à Bruxelles intervienne le plus vite possible dans les 17 pays de la zone euro et, plus globalement, que soit réduit le temps de latence entre les décision des chefs d'Etat et de gouvernement et leur approbation par les parlements.

François Baroin a interrompu ses vacances pour rentrer à Paris dans un contexte de très fortes tensions sur les marchés financiers mondiaux liées à la crise des dettes souveraines et aux craintes sur la croissance économique mondiale.

La Bourse de Paris a clôturé en baisse vendredi pour la dixième séance d'affilée, abandonnant 10,6% sur la semaine.

"Il faut garder la tête froide sur ces affaires", a dit François Baroin sur France Info.

"Il ne peut pas y avoir de doute de la part des investisseurs et des marchés sur la détermination de chacun des pays signataires de cet accord au sein de la zone euro, c'est-à-dire des 17 chefs d'Etat et de gouvernement, sur la déclinaison de ce plan", a-t-il ajouté.

Ce plan est "excellent", a poursuivi le ministre des Finances, "nous n'avons aucun doute sur son efficacité".

"LA FRANCE AUX AVANT-POSTES"

Le nouveau plan européen assouplit les pouvoirs du Fonds européen de stabilité financière doté de 440 milliards d'euros en lui donnant la possibilité d'acheter des obligations de pays en difficultés sur le marché secondaire.

Avant d'entrer en vigueur, ce plan doit toutefois être adopté dans chacun des pays et François Baroin a estimé qu'il faudrait réduire "le temps de latence (...) entre les décisions prises au plus haut niveau des Etats membres de la zone euro et la déclinaison démocratique".

Il a ajouté que la France était aux avant-postes avec sa décision de convoquer le Parlement en session extraordinaire pour examiner le texte à partir du 6 septembre.

Le ministre des Finances a d'autre part rappelé que le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel devaient faire à la fin du mois des propositions pour améliorer la gouvernance de la zone euro.

S'agissant de la situation de la France, il a une nouvelle fois assuré que le gouvernement prendrait "tous les moyens et toutes les mesures nécessaires" pour atteindre son objectif de réduction des déficits publics à 3% du produit intérieur brut à l'horizon 2013.

"Nous n'avons pas les moyens de nous payer le luxe de nous éloigner de cette trajectoire de réduction des dépenses, et donc de réduction des déficits publics !", a-t-il dit.

Jean-Baptiste Vey et Yann Le Guernigou