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Europe

Les Français partagés sur l'intégration européenne, selon Ifop

Plus de six Français sur 10 (62%) estiment que l'appartenance de leur pays à la zone euro est "plutôt une bonne chose" malgré la crise qui l'ébranle mais ils sont divisés sur l'opportunité d'une plus grande intégration économique, selon un sondage Ifop-Fi

Plus de six Français sur 10 (62%) estiment que l'appartenance de leur pays à la zone euro est "plutôt une bonne chose" malgré la crise qui l'ébranle mais ils sont divisés sur l'opportunité d'une plus grande intégration économique, selon un sondage Ifop-Fi - -

PARIS (Reuters) - Plus de six Français sur 10 (62%) estiment que l'appartenance de leur pays à la zone euro est "plutôt une bonne chose" malgré la...

PARIS (Reuters) - Plus de six Français sur 10 (62%) estiment que l'appartenance de leur pays à la zone euro est "plutôt une bonne chose" malgré la crise qui l'ébranle mais ils sont divisés sur l'opportunité d'une plus grande intégration économique, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro publié mercredi.

Une courte majorité de Français (51%) se prononcent pour moins d'intégration européenne, tandis que 49% se disent pour une intégration renforcée, avec une politique économique et budgétaire unique.

Ce sondage, qui paraît à la veille du sommet européen de Bruxelles, a été conduit en parallèle dans quatre Etats européens : France, Allemagne, Espagne et Italie.

Il montre une forte division Nord-Sud au sujet de l'aide financière à la Grèce et de la mutualisation d'une partie des dettes des différents pays de l'Union.

Alors que les Français (47% pour, 53% contre) sont partagés sur l'aide à la Grèce et que les Allemands y sont très opposés (64% contre), les Italiens (64% pour) et les Espagnols (54% pour) y sont majoritairement favorables.

Les mêmes groupes de pays se dessinent au sujet de la mutualisation des dettes. Les Français (53% pour) et les Allemands (41% pour) sont partagés sur cette idée, tandis qu'Espagne (81% pour) et Italie (82% pour) y sont très favorables.

Une convergence apparaît toutefois sur d'autres solutions à apporter à la crise de la zone euro, notamment l'inscription de la règle d'or dans la constitution, la possibilité pour l'UE de gérer temporairement le budget d'un pays membre si celui-ci ne respecte pas les critères imposés ou encore la création d'une taxe européenne sur les transactions financières, des mesures plébiscitées dans les quatre pays où ce sondage a été mené.

Cette étude a été réalisée en ligne du 18 au 21 juin dans quatre Etats européens auprès d'échantillons représentatifs de la population âgée de 18 ans et plus dans chaque pays. Ces échantillons étaient composés de 1.001 personnes en France, 1.003 en Allemagne, 976 en Espagne et 967 en Italie.

Chine Labbé, édité par Patrick Vignal