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Les décisions sur la Grèce attendront le rapport de la troïka

Antonis Samaras, le Premier ministre grec et Angela Merkel. La chancelière allemande a déclaré vendredi qu'elle et François Hollande étaient convaincus qu'aucune décision sur l'aide à la Grèce ne devait être prise avant que la "troïka" des créanciers inte

Antonis Samaras, le Premier ministre grec et Angela Merkel. La chancelière allemande a déclaré vendredi qu'elle et François Hollande étaient convaincus qu'aucune décision sur l'aide à la Grèce ne devait être prise avant que la "troïka" des créanciers inte - -

BERLIN (Reuters) - Angela Merkel a déclaré vendredi qu'elle et le président français François Hollande étaient convaincus qu'aucune décision sur...

BERLIN (Reuters) - Angela Merkel a déclaré vendredi qu'elle et le président français François Hollande étaient convaincus qu'aucune décision sur l'aide à la Grèce ne devait être prise avant que la "troïka" des créanciers internationaux n'ait rendu son rapport.

"La Grèce peut compter sur l'Allemagne pour ne pas rendre un jugement prématuré mais (au contraire) attendre d'avoir des éléments concrets, en l'occurrence le rapport de la troïka", a dit la chancelière allemande, lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre grec Antonis Samaras à l'issue de leur entretien à Berlin

Angela Merkel a ajouté qu'elle partageait avec le président français, qu'elle a reçu jeudi soir à Berlin, le souhait de voir la Grèce rester dans la zone euro, mais à condition que celle-ci tienne ses engagements de réformes.

Antonis Samaras, qui s'entretiendra samedi avec François Hollande à Paris, a déclaré de son côté qu'il ne demandait pas davantage d'aide, mais "plus de temps pour respirer", alors que la Grèce est en récession depuis cinq ans.

Le rapport de la troïka - Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international - est attendu mi-septembre. Les créanciers d'Athènes devront ensuite décider s'ils débloquent la nouvelle tranche d'aide prévue en octobre, et s'ils accordent davantage de temps à la Grèce pour mener les réformes.

Bureau de Berlin, Tangi Salaün pour le service français