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Les bourses européennes finissent en recul après les chiffres us

LA CLÔTURE DES BOURSES EUROPÉENNES

LA CLÔTURE DES BOURSES EUROPÉENNES - -

PARIS (Reuters) - Paris et les Bourses européennes ont à nouveau clôturé en net repli mercredi, la baisse de début de séance s'étant accélérée après...

PARIS (Reuters) - Paris et les Bourses européennes ont à nouveau clôturé en net repli mercredi, la baisse de début de séance s'étant accélérée après des indicateurs américains inférieurs aux attentes.

A Paris, le CAC 40 a abandonné 2,99%, tandis que Londres a reculé de 2,26% et Francfort de 1,81%. Du côté des indices paneuropéens, l'Eurofirst 300 a dévissé de 2,48% et l'EuroStoxx 50 de 2,12%.

Les marchés ont creusé leurs pertes après des chiffres américains jugés décevants dans le secteur de l'immobilier et de l'industrie.

Les promesses de vente dans l'immobilier ancien ont chuté de 30% en mai outre-Atlantique, soit nettement plus que prévu, après l'expiration fin avril d'un crédit d'impôt très populaire, a annoncé l'Association nationale des agents immobiliers (NAR).

La croissance de l'activité manufacturière a également ralenti aux Etats-Unis, pour tomber à son plus bas niveau depuis décembre 2009.

En outre, le marché s'attend à des suppressions de postes lors de la publication des chiffres mensuels de l'emploi vendredi aux Etats-Unis.

"Le marché constate que les deux moteurs américains de l'emploi et de l'immobilier lui font peur. On a des chiffres sur l'immobilier qui ne sont pas bons mais on ne sait pas encore si c'est le fait qu'on ait retiré les incitations fiscales ou si c'est vraiment un 'double-dip' (reprise en W, ndlr) de l'immobilier américain", estime Jean-François Virolle, directeur général délégué chez Global Equities AM.

Les places européennes avaient déjà ouvert en nette baisse après l'annonce de signes de ralentissement de la croissance chinoise.

Ces nouvelles mal accueillies par les investisseurs ont toutefois profité à l'euro qui a repris plus de 2 cents face au dollar, à environ 1,248 dollar.

"Il y a avait une telle spéculation baissière sur l'euro que le jour où on a des chiffres aux Etats-Unis jugés par le marché très mauvais, on se dit qu'on n'a pas réussi à avoir l'euro à la baisse donc on va 'shooter' le dollar", indique Jean-François Virolle.

Florent Le Quintrec, édité par Danielle Rouquié